Version originale traduite
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Version française
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- PRÉAMBULE
- INT—SALLE DE RÉUNION DU SGC
Hammond, O'Neill, Kawalsky, Daniel et Carter se trouvent en face d'une carte stellaire.
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Hammond
| Messieurs, ces planètes, désignées P3-575 et P3A-577, ont été soumises par l'équipe du capitaine Carter comme destinations possibles pour votre prochaine mission. Les unité SG-1 et 2 opéreront en même temps.
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Hammond
| Voilà messieurs, ces planètes, appelés P3-575 et P3A-577, sont proposées par l'équipe du capitaine Carter comme des destinations possibles pour votre prochaine mission. Les unités SG-1 et 2 vont opérer simultanément.
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O'Neill se tourne vers Kawalsky.
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O'Neill
| Vous savez, j'ai un petit faible pour P3-575, ça n'vous dérange pas de prendre P3A-577.
| Kawalsky
| Pas de problème, je prendrai 577.
| O'Neill
| Je ne suis pas marié à cette planète.
| Kawalsky
| Non, non, c'est...
| O'Neill
| Je veux être juste à ce sujet. Pourquoi ne pas tirer à pile ou face ?
| Hammond
| Pourquoi ne pas aller là où je vous dirai. Aussi loin que cela me concerne...
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O'Neill
| J'avoue que j'ai un tout petit faible pour P3-575, ça ne vous ennuie pas de prendre P3A-577 ?
| Kawalsky
| Non, je prendrais 577.
| O'Neill
| Je ne suis pas marié avec.
| Kawalsky
| Non non non. Ca m'est égal...
| O'Neill
| Je ne veux pas vous désavantager. Si on tirait ça à pile ou face ?
| Hammond
| Et si vous alliez là ou je vous dit d'aller. Dites moi si je me trompe mais,...
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Une alarme se déclenche au moment où la Porte des étoiles commence à s'activer.
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Harriman
| Alerte ! Voyageur entrant ! Je répète, voyageur entrant !
| Kawalsky
| Bon sang, ces Goa'ulds sont persistants.
| O'Neill
| Je pense qu'on les a énervés.
| Harriman
| Fermeture de l'iris.
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Harriman
| Alerte ! Voyageur entrant ! Je répète, voyageur entrant !
| Kawalsky
| Ces satanés Goa'ulds sont vraiment têtus.
| O'Neill
| Je crois qu'ils ont compris la leçon.
| Harriman
| Fermez l'iris.
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Des soldats accourent devant la Porte des étoiles, armes au poing. L'écran de l'ordinateur affiche : « Attention. Voyageur non identifié. »
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Hammond
| Alerte ! Toutes les équipes de défense tenez-vous prêtes. (se tournant vers Harriman) Mettez le compte à rebours de l'auto-destruction de la base à trois minutes.
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Hammond
| Alerte à toutes les équipes de défense, tenez vous prêts. (se tournant vers Harriman) Réglez le compte à rebours d'auto-destruction à trois minutes.
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Harriman s'exécute. Le septième chevron se verrouille. On entend le son de la formation d'un trou de ver, mais l'iris reste en place. Plusieurs impacts sont entendus. Carter sursaute.
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Kawalsky
| On ne pourra aller nulle part tant que les Goa'uld maintiennent ces attaques.
| Daniel
| Ils ne pourront pas faire ça constamment... n'est-ce pas ?
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Kawalsky
| On ne pourra aller nulle part tant que les Goa'uld continueront à nous attaquer.
| Daniel
| Ils finiront bien par baisser les bras. Vous ne croyez pas ?
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On entend encore d'autre impacts, faisant légèrement bouger l'iris.
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O'Neill
| Whouah.
| Carter
| Enfin, une fois qu'il réaliseront que notre Porte est impénétrable, il vont tout simplement laisser tomber.
| Kawalsky
| Une partie de moi-même veut les laisser venir. Juste pour leur donner la bagarre qu'ils cherchent.
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O'Neill
| Oh whoao.
| Carter
| Une fois qu'ils auront compris que notre porte est impénétrable, ils laisseront tomber.
| Kawalsky
| En même temps j'ai envie de les laisser passer… pour leur flanquer une bonne correction.
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Encore un impact et la Porte des étoiles se désactive.
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Harriman
| Équipe de radiation, allez-y.
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Harriman
| Équipe anti-radiation, allez-y.
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Deux techniciens scanne l'iris avec des détecteurs de radiation.
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O'Neill
| Eh bien, je suppose qu'il y a des moyens pires pour venir.
| Daniel
| Vous ne pensez pas que les Goa'uld envoient des gens à travers, n'est-ce pas ?
| O'Neill
| Comme des moustiques sur un pare-brise.
| Harriman
| L'équipe rapporte que tout est clair, monsieur.
| Hammond
| D'accord, levez l'alerte et annulez le compte à rebours.
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O'Neill
| Ils ont peut être un moyen plus efficace de passer la porte.
| Daniel
| Vous pensez que les Goa'uld vont faire une tentative ?
| O'Neill
| Ils s'écraseront comme des moustiques sur un pare-brise.
| Membre de l'équipe anti-radiation
| Radiation insignifiante, mon général.
| Hammond
| Très bien, état d'alerte terminé messieurs. (à Harriman) Annulez le compte à rebours.
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Les soldats se mettent au repos. Kawalsky se frotte la nuque et fait une grimace. O'Neill le remarque.
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O'Neill
| Kawalsky ! Que se passe-t-il ?
| Kawalsky
| Mal de tête. J'ai pris une poignée d'aspirine mais ça n'a rien fait.
| O'Neill
| Retournez à l'infirmerie. Faites vous ausculter. Allez-y.
| Kawalsky
| Oui, mon colonel, je pense que je vais y aller. (se tournant vers Hammond) Mon général, avec votre permission ?
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O'Neill
| Kawalsky, ça ne va pas ?
| Kawalsky
| J'ai mal au crâne. J'ai d'jà avalé tout un tube d'aspirine, mais j'ai toujours mal.
| O'Neill
| Descendez à l'infirmerie et faites vous soigner, allez-y.
| Kawalsky
| Oui, vous avez raison merci. (se tournant vers Hammond) Mon général, vous permettez ?
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Kawalsky salue Hammond, qui lui retourne le salut.
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Hammond
| À tout prix, commandant. J'ai besoin de vous pour conduire votre équipe sur P3-575.
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Hammond
| Je vous en prie major. J'ai besoin de vous pour diriger votre mission sur P3-575.
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Kawalsky s'en va, non sans avoir volontairement percuté l'épaule d'O'Neill au passage. O'Neill sourit. La Porte des étoiles recommence à tourner.
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Harriman
| Voyageur entrant ! Voyageur entrant !
| Hammond
| Réinitialisez le compte à rebours. On recommence. Toutes les équipes de défense, restez en position.
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Harriman
| Alerte voyageur entrant. Je répète, voyageur entrant.
| Hammond
| Relancez le compte à rebours. Alerte générale, toutes les équipes de défense, restez en position.
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Une fois encore, les soldats sont prêts au moment où la Porte des étoiles s'active.
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Daniel
| (à Carter) Donc, l'iris va tenir, pas vrai ?
| Carter
| Du titane pur. À moins de trois microns de l'horizon des événements. Cela ne pourra pas permettre à la matière de se réintégrer entièrement.
| O'Neill
| (à Carter) Donc, l'iris va tenir, pas vrai ?
| Carter
| S'il ne tient pas, le système de sécurité va exploser, toute cette montagne va se vaporiser et il n'y aura pas de quoi s'inquiéter du tout.
| O'Neill
| Ah. Bien, je me sens nettement mieux.
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Daniel
| (à Carter) Vous pensez que l'iris va résister à toutes ces attaques ?
| Carter
| Une paroi constituée de titane pur, moins de trois micromètres, c'est plus que suffisant. Ça ne permettrait même pas à la matière de se réintégrer.
| O'Neill
| (à Carter) Donc l'iris va résister à leurs attaques ?
| Carter
| S'il ne résiste pas, le dispositif à sûreté intégrée se déclenchera, la montagne explosera. On aura plus de souci à se faire.
| O'Neill
| Ah… génial. J' suis tout à fait rassuré.
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- FIN DU PRÉAMBULE
- CRÉDITS D'OUVERTURE
- EXT—CHEYENNE MOUNTAIN
- INT—BUREAU DE HAMMOND, SGC
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O'Neill entre dans le bureau.
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Hammond
| Je peux comprendre ce que ressent Kawalsky. Ce boulot me donne aussi la migraine.
| O'Neill
| Hu-hum. Quelles sont les mauvaises nouvelles, général ?
| Hammond
| Vous n'aimez pas les discussions, colonel ?
| O'Neill
| Comment s'est passé votre weekend ? Vous êtes allé à la pêche ?
| Hammond
| Je rejette votre demande à ce que Teal'c se joigne à SG-1. C'était pas mon choix. Un certain colonel Kennedy est en route depuis le Pentagone en ce moment-même. Il viendra poser quelques questions à votre ami.
| O'Neill
| Quel genre de questions ?
| Hammond
| Ce à quoi nous faisons face. Forces en présence, technologie, armes.
| O'Neill
| J'aimerais bien aussi connaître les réponses à ces questions, monsieur. Mais une fois qu'ils auront fini de les poser...
| Hammond
| Il y aura d'autres questions. Peut-être des tests. Après tout, il porte dans son corps la forme larvaire d'un ennemi hostile et très impressionnant.
| O'Neill
| (soupçonneux) De quels genres de test parlez-vous ?
| Hammond
| Vous ne l'avez peut-être pas remarqué, colonel, mais il s'agit de la première espèce alien que nous rencontrons. Vous ne pensez pas que cela fait de votre ami un sujet d'intérêt scientifique.
| O'Neill
| Un sujet ?
| Hammond
| Il est ce qu'il est, colonel.
| O'Neill
| Avec tout mon respect, mon général, je ne pense pas qu'il ait sauvé les vies de mon équipe et soit passé de notre bord pour qu'il devienne un vulgaire rat de laboratoire pour les services secrets militaires des États-Unis.
| Hammond
| Rappelez-vous, colonel. Il a déjà changé de camp une fois. Êtes-vous certain à 100% qu'il ne le refera pas ?
| O'Neill
| (fermement) Oui, mon général.
| Hammond
| Eh bien, vous êtes le seul à en être certain. Le colonel Kennedy arrive dans l'heure qui vient. Je promets que Teal'c sera traité avec dignité et respect tant qu'il restera invité de ce complexe. Au-delà, je ne peux rien promettre du tout. Rompez, colonel.
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Hammond
| Je comprends que Kawalsky soit dans un tel état. Ce travail me donne la migraine à moi aussi.
| O'Neill
| Euh… il y a une mauvaise nouvelle, mon général ?
| Hammond
| Et bien, vous m'aimez pas les préambules, colonel ?
| O'Neill
| Le week-end s'est mal passé ? La pêche a été mauvaise ?
| Hammond
| Je dois rejeter votre demande d'emmener Teal'c dans votre mission avec SG-1. Ce n'est pas moi qui l'ai décidé. Le colonel Kennedy doit arriver du Pentagone, et il veut poser à votre ami quelques questions.
| O'Neill
| Quel genre de questions ?
| Hammond
| Contre qui nous battons nous, force en présence, technologie, armement.
| O'Neill
| J'aimerais aussi connaître les réponses à ces questions, mon général, mais une fois qu'elles seront posées…
| Hammond
| Il y aura d'autre questions. Peut être même des tests. Il faut que vous gardiez à l'esprit qu'il porte en lui sous forme larvaire un ennemi formidablement belliqueux et puissant.
| O'Neill
| (soupçonneux) Ces tests éventuels, en quoi consistent-ils, mon général ?
| Hammond
| Peut être n'avez vous pas remarqué, colonel, mais c'est le premier individu d'une espèce d'alien que nous rencontrons. Reconnaissez que cela fait de notre ami un sujet d'expérience scientifique intéressant.
| O'Neill
| Un sujet d'expérience ?
| Hammond
| Il est ce qu'il est, colonel.
| O'Neill
| Avec tous le respect que je vous dois, mon général, je ne crois pas qu'il ait sauvé la vie des hommes de mon équipe ou qu'il soit venu dans notre camp pour qu'on l'oblige à servir de cobaye pour les services secrets militaires.
| Hammond
| N'insistez pas, colonel. Il a changé de camp une première fois. Êtes-vous certain qu'il ne va pas retourner dans le camp adverse ?
| O'Neill
| (fermement) Oui, certain.
| Hammond
| Et bien vous êtes le seul à le penser, colonel. Le colonel Kennedy sera là dans moins d'une heure. Je vous promet que Teal'c sera traité avec dignité et avec respect tant qu'il sera l'invité dans notre base. Au delà, je ne peux absolument rien vous promettre. Rompez, colonel.
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O'Neill est visiblement contrarié, mais il se retourne et quitte le bureau.
- INT—QUARTIERS DE TEAL'C, SGC
O'Neill entre. Teal'c est en train de méditer.
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O'Neill
| Salut. Est-ce que j'interromps quelque chose ?
| Teal'c
| Oui.
| O'Neill
| Je peux repasser plus tard ?
| Teal'c
| Les gens de Chulak ?
| O'Neill
| Nous avons renvoyé les derniers d'entre eux par la Porte juste avant que les Goa'uld ne commencent à frapper à la porte.
| Teal'c
| Bien.
| O'Neill
| (remercie de la tête) Grâce à toi. Bon, d'après toi, combien de temps vont-il maintenir ce rythme ?
| Teal'c
| Une, peut-être deux autres tentatives. Ils croiront que leurs armes vous ont détruits. Ils n'enverront pas de guerriers pendant un certain temps pour s'assurer de votre destruction.
| O'Neill
| Hé bien, ils auront une belle surprise à l'arrivée, hein ?
| Teal'c
| Votre iris sera fermé. Ils seront écrasés.
| O'Neill
| (grimaçant) Surprise.
| Teal'c
| Suis-je un prisonnier ?
| O'Neill
| Euh... Ouais.
| Teal'c
| Je comprends.
| O'Neill
| Tu ne t'attendais pas à un accueil si peu chaleureux de notre part, n'est-ce pas ?
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O'Neill
| Ca va ? Je ne vous dérange pas, j'espère ?
| Teal'c
| Si.
| O'Neill
| Bon bah, je repasserai.
| Teal'c
| Parlez moi des gens de Chulak.
| O'Neill
| On les a tous expédiés chez eux avant que les Goa'uld frappent à la Porte des étoiles.
| Teal'c
| Très bien.
| O'Neill
| (remercie de la tête) Oh, c'est grâce à vous. À combien d'autres attaques on doit s'attendre d'après vous ?
| Teal'c
| Une, peut être deux autres tentatives. Ils s'imagineront que leur armes vous ont détruit. Ils n'enverront pas de guerrier pendant un moment pour s'assurer de votre destruction.
| O'Neill
| Bah, ils vont avoir une sacré surprise.
| Teal'c
| Ils trouveront votre iris fermé, et vous pourrez les écraser.
| O'Neill
| (grimaçant) Ca leur f'ra les pieds.
| Teal'c
| Est-ce que je suis prisonnier ?
| O'Neill
| Euhmm... Oui.
| Teal'c
| Ca ne fait rien, je comprends.
| O'Neill
| Vous avez le droit de dire que vous êtes plutôt déçu par le sort qu'on vous a réservé.
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O'Neill prend une chaise et s'assoit en même temps qu'il parle.
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O'Neill
| Tu vois, Teal'c, nous avons vécu tout seul dans notre petit coin de la galaxie pendant un bon bout de temps et je pense… que les gens pour qui je travaille ont juste besoin de te connaitre un petit peu mieux. Je veux dire, rien que ta connaissance des Goa'uld les rend un peu curieux.
| Teal'c
| Je donnerai cette connaissance librement.
| O'Neill
| Ouais, je sais que tu le feras, et nous en ferons bon usage.
| Teal'c
| Je donnerai mon allégeance à ce monde.
| O'Neill
| Je ne suis pas certain que cela leur suffira pour qu'ils te fassent confiance. Pour être honnête avec toi, je pense qu'ils ont peur de toi.
| Teal'c
| (regardant au loin) Je comprends.
| O'Neill
| (étudiant l'attitude de Teal'c) Tu dois être habitué maintenant, hein ?
| Teal'c
| Je suis un Jaffa. J'ai servi comme guerrier pour votre ennemi. J'ai même porté votre ennemi en moi.
| O'Neill
| Ouais. Bien, c'est une particularité humaine. Nous avons tendance à avoir peur des choses que nous ne connaissons pas.
| Teal'c
| Pourquoi O'Neill n'a pas peur ?
| O'Neill
| Teal'c, je t'ai vu te dresser contre un dieu. Tu as refusé de tuer. Je t'ai vu prendre cette décision.
| Teal'c
| Oui.
| O'Neill
| Dès ce moment, j'ai appris tout ce que j'avais besoin de savoir pour te faire confiance.
| Teal'c
| Si je t'avais tué alors, je ne serais pas ici à l'heure actuelle.
| O'Neill
| (se levant) Moi non plus.
| Teal'c
| Je prouverai mon allégeance, O'Neill.
| O'Neill
| Teal'c, je souhaite que tu n'aies pas à le faire.
| Teal'c
| Quand cela viendra... tu me montreras ce monde ?
| O'Neill
| Oh, tu parles ! (tapote Teal'c sur l'épaule) Pas tout d'un seul coup, cependant. (frappant à la porte) C'est grand.
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O'Neill
| Il faut que vous compreniez que nous, les habitants de ce monde, nous vivons seuls dans notre petit coin de galaxie depuis un certain temps, et je pense que… Les gens pour qui je travaille on besoin de vous connaître d'avantage. Rien que vos connaissances sur les Goa'uld excitent leur curiosité.
| Teal'c
| Je les partagerais avec eux de plein gré.
| O'Neill
| Je sais, ils feraient un très bon usage de ces connaissances.
| Teal'c
| Je ferai serment de ma loyauté envers ce monde.
| O'Neill
| Je regrette, je ne crois pas que ce genre d'attitude soit suffisant pour qu'ils vous fassent vraiment confiance. Et pour être franc, je crois en fait qu'ils ont peur de vous.
| Teal'c
| (regardant au loin) Ça aussi je le comprend.
| O'Neill
| (étudiant l'attitude de Teal'c) Vous devez avoir l'habitude maintenant, non ?
| Teal'c
| Je suis un Jaffa. J'ai combattu comme guerrier au service de votre ennemi. Je porte même votre ennemi à l'intérieur de mon corps.
| O'Neill
| Ouais. Enfin c'est un des traits propres à l'être humain. Nous avons tendance à avoir peur des choses qui nous sont inconnues.
| Teal'c
| Pourquoi O'Neill n'a t-il pas peur ?
| O'Neill
| Sans doute parce que je vous ai vu tenir tête… à ce qui pour vous est un dieu. Vous avez refusé de donner la mort, je vous ai vu prendre cette décision.
| Teal'c
| C'est vrai.
| O'Neill
| Depuis ce jour là, j'en sais suffisamment sur vous pour vous accorder ma confiance.
| Teal'c
| Si je vous avais tué à cet instant, je ne vous parlerais pas en ce moment.
| O'Neill
| (se levant) Moi non plus, je crois.
| Teal'c
| Je vous prouverai ma loyauté, O'Neill.
| O'Neill
| J'aimerais sincèrement que vous n'ayez pas à le faire.
| Teal'c
| Mais ensuite, vous me montrerez votre monde ?
| O'Neill
| Je vous le promet ! (tapote Teal'c sur l'épaule) Enfin, pas en une seul fois quand même. (frappant à la porte) C'est grand.
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Un garde ouvre la porte. O'Neill quitte les lieux. Teal'c semble réfléchir pendant un moment, puis reprend sa méditation.
- INT—INFIRMERIE DU SGC
Le docteur Nimziki observe les pupilles de Kawalsky avec un lampe.
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Nimziki
| Et ces migraines, commandant... elles ont commencé depuis que vous êtes revenu de votre dernière mission ?
| Kawalsky
| Ouais. Et elles ont empiré.
| Nimziki
| Est-ce qu'un autre membre de l'équipe connaît ces symptômes ?
| Kawalsky
| Non. Pourquoi ?
| Nimziki
| Ce pourrait être une réaction liée aux voyages par la Porte.
| Kawalsky
| Écoutez, doc, donnez-moi seulement un remède de cheval pour la douleur. C'est une sacrée migraine.
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Nimziki
| Ces maux de tête, major, ils ont commencé juste après votre retour de votre dernière mission ?
| Kawalsky
| Oui, et ça ne fait qu'empirer.
| Nimziki
| Et personne d'autre dans cette équipe ne présente ce genre de symptôme ?
| Kawalsky
| Non. Pourquoi ?
| Nimziki
| C'est peut être une réaction au passage à travers la porte.
| Kawalsky
| Écoutez docteur, donnez moi un bon remède de cheval contre la douleur, j'ai vraiment très mal.
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Le docteur Nimziki touche un bosse située dans le bas du cou de Kawalsky. Il semble inquiet quand il l'examine.
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Nimziki
| C'est quoi ça ? Est-ce que vous aviez remarqué ceci ?
| Kawalsky
| Quoi ? Remarqué quoi ?
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Nimziki
| C'est quoi ça ? Est-ce que vous l'aviez remarqué ?
| Kawalsky
| Quoi ? Remarqué quoi ?
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La bosse se déplace d'un seul coup et monte au niveau de la moelle épinière de Kawalsky et dans son cerveau. Il s'agit d'un Goa'uld.
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Kawalsky
| Ahh... ahh... arrghhhh !
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Kawalsky
| Ahh... ahh... arrghhhh !
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Les yeux de Kawalsky s'illuminent et il attrape le docteur Nimziki à la gorge.
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Kawalsky tourne son poignet et brise la nuque du docteur.
- INT—SALLE DE RÉUNION DU SGC
Carter et Daniel animent une réunion sur le fonctionnement du DHD.
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Daniel
| Donc, l'appareil devrait se trouver sur toutes les planètes que nous trouvons. J'ai étudié celui d'Abydos pendant des mois. C'est une sorte de... de... de...
| Carter
| Téléphone.
| Daniel
| Téléphone. (souriant à Carter) J'aime bien ça. Afin de pouvoir rentrer à la maison, tout ce que vous avez à faire est... d'appeler la Terre, ce qui est heu...
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Daniel
| Le même dispositif devrait exister sur chaque planète que nous explorerons. J'ai etudié celui qui se trouve sur Abydos pendant des mois et c'est… c'est une sorte de comment dire…
| Carter
| De téléphone.
| Daniel
| De téléphone. (souriant à Carter) J'aime cette image. Dans ce cas, pour revenir, tout ce que vous avez à faire c'est composer le numéro de la Terre…
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Daniel est distrait par quelque chose.
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Daniel
| Ce qui est l'objet de notre réunion, donc...
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Daniel
| Et c'est de cette procédure que nous allons parler justement…
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Alors qu'il parle, il se dirige vers la fenêtre qui donne sur la salle d'embarquement.
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Daniel
| Que fait le commandant Kawalsky dans la salle d'embarquement ?
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Daniel
| Qu'est ce que le major Kawalsky fait dans la salle d'embarquement ?
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Carter arriver derrière Daniel ; les deux regardent par la fenêtre et voient Kawalsky debout sur la rampe avec ses bras tombants.
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Carter
| Bippez le colonel O'Neill et le général Hammond pour qu'ils viennent dans la salle d'embarquement, immédiatement !
| Soldat
| Oui, M'dame !
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Carter
| Faites venir le colonel O'Neill et le général Hammond en salle d'embarquement.
| Soldat
| Oui mon capitaine.
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Daniel et Carter quittent la salle pour se diriger vers la salle d'embarquement.
- INT—SALLE D'EMBARQUEMENT DU SGC
Kawalsky se tient debout sur la rampe d'accès. O'Neill et Hammond entrent dans la salle. Daniel et Carter se trouvent déjà derrière Kawalsky.
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O'Neill
| Charlie ?
| Daniel
| Commandant Kawalsky ?
| Kawalsky
| (regardant autour de lui, confus) Jack ?
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O'Neill
| Charlie ?
| Daniel
| Major Kawalsky ?
| Kawalsky
| (regardant autour de lui, confus) Jack ?
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O'Neill se dirige vers lui.
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Kawalsky
| Qu'est-ce que je fais ici ?
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Kawalsky
| Qu'est-ce que je fabrique ici ?
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Kawalsky et O'Neill se regardent longuement.
- INT—INFIRMERIE DU SGC
Kawalsky est assis sur le bord d'un lui tandis qu'O'Neill cherche un médecin.
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O'Neill
| Hé, on a un malade ici ! (à lui-même) Mais où diable est-il ? (à Kawalsky) Le docteur était là avant ?
| Kawalsky
| Je ne me souviens pas.
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O'Neill
| Hé, il y a un malade ici !
| Kawalsky
| Où est ce qu'il est passé ?
| O'Neill
| Bah, il y avait un médecin ici ?
| Kawalsky
| Je ne me souviens pas.
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Le docteur Warner entre.
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Warner
| Désolé, le docteur Nimziki devait normalement être de garde.
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Warner
| C'est le docteur Nimziki qui devait assurer la garde.
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Warner tend la main. Kawalsky la serre.
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Warner
| Docteur Warner, chirurgien en chef. Quel est le problème ?
| Kawalsky
| Migraine.
| O'Neill
| Un p'tit peu plus qu'une migraine, doc. Il vient d'avoir une absence.
| Warner
| Humm. Nous allons faire une IRM dès maintenant. On va voir ce qui se passe.
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Warner
| Docteur Warner, chirurgien en chef. Quel est votre problème ?
| Kawalsky
| Maux de tête.
| O'Neill
| C'est plus que des maux de tête. Il y a eu une perte de mémoire.
| Warner
| Euh… on va lui faire une IRM tout de suite pour savoir ce qu'il lui arrive.
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Warner et O'Neill s'en vont.
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O'Neill
| Prenez soin de lui, doc. Nous avons besoin de lui.
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O'Neill
| Soignez-le bien docteur. On a besoin de lui.
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- INT—BUREAU DE HAMMOND
Hammond, Kennedy et une femme officier quittent le bureau et entrent dans la salle de réunion.
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Kennedy
| Merci, mon général.
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Teal'c entre, escorté par deux gardes.
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Hammond
| Bienvenue, Teal'c. Voici le colonel Kennedy.
| Kennedy
| Je suis absolument enchanté de vous rencontrer, monsieur.
| Hammond
| Le travail du colonel Kennedy consiste à récupérer des informations... euh, des connaissances au sujet de nos ennemis potentiels.
| Teal'c
| J'offre ma connaissance sur les Goa'uld. J'offre mes talents de guerrier pour les vaincre. J'engage mon honneur et ma vie pour ce monde.
| Kennedy
| Bien, merci.
| Hammond
| Il s'agit juste d'une réunion informelle, mon garçon. Prenez un siège.
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Hammond
| Soyez le bienvenu, Teal'c. Je vous présente le colonel Kennedy.
| Kennedy
| Je suis extrêmement heureux de faire votre connaissance.
| Hammond
| Le colonel Kennedy a pour mission de réunir des informations, des… des connaissances sur nos ennemis potentiels.
| Teal'c
| Je vous offre mes connaissances sur les Goa'uld. Je vous offre mes compétences de guerrier pour les mener à la défaite. J'engage mon honneur et ma vie au service de ce monde.
| Kennedy
| Merci.
| Hammond
| Il s'agit d'une réunion tout à fait informelle, Teal'c. Hum… Prenez un siège.
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Teal'c s'assoit. Les soldats se mettent au garde à vous derrière lui.
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Kennedy
| J'ai beaucoup de questions à poser, donc s'il n'y a pas d'objection. Que pouvez-vous nous dire au sujet des sources que les Goa'uld utilisent pour alimenter leurs armes, leur vaisseaux ?
| Teal'c
| Rien.
| Kennedy
| Je vois. Comprenez-vous vous-même la physique derrière la Porte des étoiles ?
| Teal'c
| Non.
| Kennedy
| Je vois.
| Teal'c
| La connaissance de la magie Goa'uld est interdite.
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Kennedy
| J'ai beaucoup de questions à poser si vous n'y voyez pas d'objection. Que pouvez vous nous dire au sujet des sources d'énergie que les Goa'uld utilisent pour faire marcher leur armes, leurs vaisseaux ?
| Teal'c
| Rien du tout.
| Kennedy
| Je vois. Avez vous vous-même une connaissance de la technologie concernant le fonctionnement de la Porte des étoiles ?
| Teal'c
| Non.
| Kennedy
| Je vois.
| Teal'c
| La connaissance de la magie Goa'uld est interdite.
|
|
O'Neill monte les escaliers.
|
O'Neill
| Ce n'est pas de la magie, Teal'c. Ils veulent juste que vous le croyiez. Permission de m'incruster, mon général ?
| Kennedy
| Colonel O'Neill. J'espérais vous rencontrer. Votre rapport de mission de Chulak a généré la plus grande captivation de ma carrière.
| O'Neill
| Bien, merci. Quel était votre passage préféré ?
| Hammond
| (fronçant les sourcils) Peut-être que ce n'est pas le moment, colonel ?
| O'Neill
| Général, vous savez ce que je viens de faire ? J'ai dit à Teal'c combien nous respections les droits des personnes dans ce pays.
| Kennedy
| Je vous assure, il n'y a rien de gênant qui prenne place ici, colonel. S'il vous plait, joignez-vous à nous.
| O'Neill
| Merci. (fait un signe du bras) Salut, Teal'c.
| Teal'c
| O'Neill.
| O'Neill
| C'est Teal'c avec une apostrophe. T—E—A—L—apostrophe—C.
| Hammond
| Colonel. (soupire)
| O'Neill
| Oui, monsieur.
| Kennedy
| Très bien, Teal'c. Que pouvez-vous nous dire au sujet des Goa'uld ?
| Teal'c
| Ils règnent par la force. Ils sont très peu, mais leur nombre s'accroit.
| Kennedy
| Combien de mondes contrôlent-ils ?
| Teal'c
| Plusieurs centaines. Peut-être plus.
| Kennedy
| Et devons-nous nous attendre à rencontrer ces Goa'uld partout où nous allons ?
| O'Neill
| (murmure à Hammond) Nous ?
| Teal'c
| C'est possible. Mais il y a beaucoup plus de mondes qui ne sont d'aucune utilité pour les Goa'uld. Sur ces mondes, les peuples sont abandonnés et livrés à eux-mêmes.
| Kennedy
| Y-a-t'il une autorité ou un gouvernement avec lequel nous pourrions négocier un traité de paix ?
| Teal'c
| Certains, comme Apophis, sont de grands rois et règnent sur bien des mondes en tant que dieux. Mais ils n'ont pas besoin de paix. S'ils pouvaient vous tuer, ils le feraient.
| Kennedy
| Le peuvent-ils ? Ils ont des vaisseaux spatiaux, vrai ?
| Teal'c
| Oui. Sans Porte des étoiles, un tel voyage prendrait des mois, voire des années. Cela nécessiterait beaucoup de vaisseaux, beaucoup d'armées d'esclaves.
| O'Neill
| Nous ne sommes pas encore nuisibles à ce point, on commence seulement.
| Kennedy
| Ces esclaves, d'où viennent-ils ?
| Teal'c
| Il y a une légende qui parle d'un monde primitif que les Goa'uld ont découvert il y a des millénaires, la Tau'ri. Le premier monde où des formes de ce type ont évolué. Il est dit que les Goa'uld ont moissonné parmi les primitifs, certains devinrent des hôtes pour les Goa'uld, d'autres devinrent Jaffa ; le reste fut pris comme esclaves et disséminés parmi les étoiles pour les servir. Mais ce monde a été perdu depuis des siècles.
| Kennedy
| Teal'c, des êtres de cette nature ont évolué ici, sur Terre.
| Teal'c
| (regardant autour de lui, surpris) Ce monde ?
| O'Neill
| Est le monde dont tu parles Teal'c. Râ est venu ici. Si nos ancêtres ne s'étaient pas rebellés et n'avaient pas enseveli la Porte des étoiles...
| Teal'c
| Vous ne seriez pas devenus assez fort pour les défier.
| Kennedy
| Donc, la galaxie est peuplée par des anciennes peuplades venant de Terre ?
| Hammond
| Ils peuvent être des millions à l'heure actuelle.
| Teal'c
| Alors, vous êtes leur plus grand espoir. Et le mien.
|
|
O'Neill
| Ce n'est pas de la magie, Teal'c. C'est ce qu'ils vous font croire. Je peux me joindre à vous, mon général ?
| Kennedy
| Colonel O'Neill, j'avais hâte de vous rencontrer. Votre rapport de mission de Chulak a donné lieu à l'analyse la plus captivante de ma carrière.
| O'Neill
| Merci beaucoup. Quel chapitre vous préférez ?
| Hammond
| (fronçant les sourcils) Vous pourrez sans doute parler de ça une autre fois, colonel.
| O'Neill
| Mon général, savez-vous ce que j'ai fait ? J'ai dit à Teal'c que nous étions tous très respectueux des droits de l'individu dans notre pays.
| Kennedy
| Je vous assure qu'il ne se passera absolument rien de malencontreux. Venez. Asseyez-vous.
| O'Neill
| Merci. (fait un signe du bras) Teal'c.
| Teal'c
| O'Neill.
| O'Neill
| C'est Teal'c avec une apostrophe. T—E—A—L—apostrophe—C.
| Hammond
| Colonel. (soupire)
| O'Neill
| Oui, je m'assieds.
| Kennedy
| Merci colonel. Teal'c, qu'est-ce que vous pouvez nous dire des Goa'uld ?
| Teal'c
| Ils règnent par la force. Ils sont très peu nombreux, mais ils se multiplient.
| Kennedy
| Combien de mondes contrôlent-ils ?
| Teal'c
| Plusieurs centaines. Peut-être même plus.
| Kennedy
| Et sommes-nous susceptibles de rencontrer ces Goa'uld partout où nous irons ?
| O'Neill
| (murmure à Hammond) C'est la meilleure.
| Teal'c
| C'est possible. Mais il y a un grand nombre de mondes qui ne représentent aucun intérêt pour eux. Dans ces mondes, les gens sont abandonnés, les habitants livrés à eux-mêmes.
| Kennedy
| Y a t-il un commandement ou un gouvernement avec lequel on peut négocier une paix ?
| Teal'c
| Certains, comme Apophis, sont de grand rois et règnent en dieux sur plusieurs mondes. Mais ils n'ont pas besoin de la paix. S'ils pouvaient vous tuer tous, il le feraient.
| Kennedy
| Le peuvent-ils ? Ils ont des vaisseaux spatiaux ?
| Teal'c
| Oui. Mais sans la Porte des étoiles, un tel voyage prendrait plusieurs mois, peut-être même des années. Il impliquerait de nombreux vaisseaux et de nombreuses armées esclaves.
| O'Neill
| On ne doit pas suffisamment les déranger pour le moment, sans doute.
| Kennedy
| Ces esclaves, d'où est ce qu'ils proviennent ?
| Teal'c
| Une légende parle d'un monde primitif que les Goa'uld ont découvert il y a des milliers d'années : La Tau'ri. Le premier monde où des individus de ce type se sont développés. On raconte que les Goa'uld prenaient leurs esclaves parmi les primitifs. Certains devenaient porteurs de Goa'uld. Certains devenaient Jaffa. Tous les autres étaient emmenés comme esclaves sur les autres étoiles afin de les servir. Mais ce monde à disparu il y a des siècles.
| Kennedy
| Teal'c, des êtres de cette forme se sont développé ici, sur Terre.
| Teal'c
| (regardant autour de lui, surpris) Votre monde ?
| O'Neill
| Est celui dont vous parlez. Râ est venu ici. Si nos ancêtres ne s'étaient pas rebellés et avaient enfoui la Porte des étoiles…
| Teal'c
| Vous ne seriez pas devenu assez puissants pour les défier.
| Kennedy
| La galaxie serait donc peuplée par les anciens habitants de la Terre ?
| Hammond
| Ils doivent être des millions à présent !?
| Teal'c
| Alors, vous êtes leur plus grand espoir. Et le mien.
|
|
O'Neill semble pensif.
- INT—INFIRMERIE DU SGC
Kawalsky entre dans la cellule de l'IRM. Dans la salle d'observation, le docteur Warner, tape sur le clavier d'un ordinateur.
- INT—COULOIR DU SGC
Daniel et Carter sortent d'un ascenseur.
|
Carter
| Je vais aller faire un détour par la salle de contrôle. Au silence qui règne aux alentours, il semble que les Goa'uld ont finalement abandonné.
|
|
Carter
| Je vais passer par la salle de contrôle. Vu le calme qui y règne, on dirait que les Goa'uld ont renoncé à leurs attaques.
|
|
Daniel écarquille les yeux. Carter le regarde.
|
Carter
| À quand remonte votre dernière nuit de sommeil ?
| Daniel
| Je ne sais pas.
| Carter
| Ca ne facilite pas les choses quand toute la base est en alerte toutes les deux heures.
| Daniel
| Non, ce n'est pas ça, c'est juste que... mon esprit n'arrête pas de galoper et je ne peux m'empêcher de penser à Sha're, où elle est, ce qu'elle est devenue...
| Carter
| Je sais. Mais vous ne pourrez pas rester éveillé constamment.
| Daniel
| Je peux essayer.
|
|
Carter
| Vous n'avez pas dormi depuis quand ?
| Daniel
| Je sais pas.
| Carter
| C'est difficile quand la base est en état d'alerte toute les deux heures.
| Daniel
| Non, c'est pas ça, je crois. Mon cerveau s'emballe et puis je n'arrête pas de penser à Sha're et à l'endroit où elle se trouve et ce qui a pu lui arriver…
| Carter
| Je comprends. Mais vous ne devez pas lutter contre le sommeil.
| Daniel
| Je peux essayer !
|
|
Il montre un tasse de café et rit nerveusement, hors de la vue de Carter.
|
Daniel
| Non, vous avez raison, je vous revois à la prochaine réunion.
|
|
Daniel
| D'accord, je vous retrouve au prochain briefing.
| Carter
| Entendu.
|
|
Carter lui tape sur l'épaule et s'en va.
- INT—COUCHETTES
Daniel entre dans l'un des dortoirs. La pièce est sombre. Il pose son café et s'assoit au pied d'un lit superposé. Un bras tombe du lit supérieur : du sang se trouve sur les doigts. Daniel allume la lumière et découvre le docteur Nimziki, étendu mort sur la couchette supérieure.
- INT—INFIRMERIE DU SGC
Le docteur Warner observe l'IRM et aperçoit un objet en forme de serpent enroulé autour de la moelle épinière. Il fronce les sourcils.
|
|
|
Warner se dirige vers Kawalsky.
|
Warner
| Commandant Kawalsky ? Nous en avons fini ici, mais je vous relève du service actif à partir de maintenant.
|
|
Warner
| Major Kawalsky, l'examen est terminé mais je dois vous suspendre du service actif à partir de maintenant.
|
|
Kawalsky se rassoit, mais ne dit rien.
|
|
|
Kawalsky se tourne vers Warner, les yeux s'illuminent. Warner se précipitent contre le mur et déclenche l'alarme. Une trompe d'alarme générale résonne partout dans le SGC.
|
Haut-parleur général
| Sécurité à l'infirmerie. Sécurité à l'infirmerie. Code rouge activé. Code rouge activé.
|
|
Haut-parleur général
| La sécurité est demandé à l'infirmerie. La sécurité est demandé à l'infirmerie. Alerte rouge. Alerte rouge.
|
|
Kawalsky marche dans le couloir, croisant les gardes qui foncent à l'infirmerie. Il entre dans la salle de contrôle, poussant et mettant K.O. trois techniciens. Sur l'ordinateur, il commence à taper les commandes pour appeler la Porte des étoiles.
|
Carter
| (entrant dans la salle) Kawalsky, que diable faites-vous ?
|
|
Carter
| (entrant dans la salle) Kawalsky, qu'est-ce que vous faites ?
|
|
Kawalsky la repousse au travers de la pièce. Carter tombe, mais se relève et se dirige vers le micro.
|
Carter
| Fermez les portes blindées. (par les haut-parleurs) Urgence dans la salle de contrôle ! Urgence dans la salle de contrôle !
|
|
Carter
| Fermez les portes anti-souffle ! (par les haut-parleurs) Alerte en salle de contrôle, fermez immédiatement les portes anti-souffle !
|
|
Kawalsky l'attrape et l'arrache du micro, mettant une main sur sa bouche. Carter lutte.
|
style = "vertical-align: top;" | Kawalsky
| (en voix Goa'uld) Aide-moi !
|
|
Kawalsky
| (en voix Goa'uld) Aidez-moi !
|
|
Les yeux de Carter sont ouverts en grand, pétrifiée de peur.
|
|
|
Kawalsky se retourne face à O'Neill. Il marche à reculons en tenant Carter. O'Neill les suit au moment où plusieurs soldats se précipitent sur place.
|
O'Neill
| (hurlant) Ne tirez pas !
|
|
O'Neill
| (hurlant) Ne tirez pas !
|
|
Il suit les deux, baissant l'arme d'un des soldats.
|
O'Neill
| Ne tirez pas. Ne tirez pas.
|
|
O'Neill
| Non, ne tirez pas. Ne tirez pas.
|
|
Kawalsky tire Carter dans un ascenseur et appuie sur l'un des boutons. O'Neill arrive juste au moment où les portes se ferment. Il se précipite vers les escaliers.
|
Carter
| Vous savez qu'ils ne vous laisseront pas sortir de cette montagne en vie. Quand ces portes vont s'ouvrir, ils tireront à vue : vous savez ça !
|
|
Carter
| On ne vous laissera jamais sortir de cette base vivant. Lorsque ces portes s'ouvriront, ils tireront à vue, vous le savez très bien !
|
|
Carter regarde le téléphone et essaye de l'attraper. Kawalsky l'attrape et la balance contre le mur de l'ascenseur. Elle percute le mur et s'effondre, inconsciente. Kawalsky se tient devant les portes de l'ascenseur, sans sourciller.
- INT—COULOIR EN DEHORS DE L'ASCENSEUR
|
Hammond
| Mais qu'est-ce...?
| Daniel
| Quelqu'un dans l'ascenseur a appuyé sur l'arrêt d'urgence.
| Hammond
| Ouvrez-moi ces portes !
|
|
Hammond
| Que se passe t-il ?
| Daniel
| L'arrêt d'urgence de l'ascenseur à été déclenché de l'intérieur.
| Hammond
| Ouvrez-moi ces portes !
|
|
O'Neill arrive.
|
O'Neill
| Ouvrez-moi ça.
| Kawalsky
| (en voix normale) Eh bien, vous en avez mis du temps. Donnez-moi un coup de main.
| O'Neill
| Charlie, bon sang, qu'est-ce qui se passe ?
| Kawalsky
| Je n'en ai aucune idée, colonel, mais elle est salement touchée. Nous devons l'emmener à l'infirmerie.
|
|
O'Neill
| Ouvrez ces portes !
| Kawalsky
| (en voix normale) Vous en avez mis du temps ! Vite ! Venez m'aider !
| O'Neill
| Bon sang, Charlie, qu'est-ce qui s'est passé ?
| Kawalsky
| Je n'en ai aucune idée, mon colonel, mais elle va mal. Il faut l'emmener à l'infirmerie.
|
|
O'Neill le regarde fixement.
- INT—INFIRMERIE DU SGC
Warner montre les résultats de l'IRM de Kawalsky sur l'écran de l'ordinateur. Il pointe l'image.
|
Warner
| Le parasite est enroulé autour de l'épine dorsale.
|
|
Warner
| Le parasite est enroulé autour de la colonne vertébrale.
|
|
O'Neill et Hammond se regardent, l'air inquiet. Kawalsky est attaché sur une plateforme rotative montée sur une grande roue. La plateforme pivote de 90 degrés, permettant à Kawalsky de passé d'une position allongée à une position verticale. O'Neill et Daniel viennent de l'opposé de la salle et se tiennent en face de lui. Le visage de Kawalsky est visible par une ouverture faite sur la plateforme.
|
O'Neill
| C'est... c'est un Goa'uld. Probablement un enfant.
| Daniel
| Ils pensent que la raison pour laquelle il n'a pas entièrement pris le contrôle est qu'il n'est pas encore mature.
| O'Neill
| C'est ce qui provoque vos absences.
| Kawalsky
| Qu'est-ce que vous dites ? J'ai un de ces parasites en moi ? Mais, bon sang, comment ça a pu se faire ?
| O'Neill
| Nous espérions un peu que vous nous le disiez. Vous n'avez rien senti arriver ?
| Kawalsky
| (toussant) Non.
| Daniel
| Quand est-ce que vous avez eu votre première absence ?
| Kawalsky
| J'étais là. On venait juste de revenir de Chulak. Je pensais que c'était juste le fait d'être repassé par la Porte des étoiles. On était en train d'aider ce gamin, Casey, si je ne me trompe pas. C'était une douleur intense... Oh, mon Dieu, Jack. Je croyais que je m'étais tordu le cou.
|
|
O'Neill
| C'est un… un Goa'uld. Sans doute un enfant.
| Daniel
| On pense que la raison pour laquelle il n'a pas encore pris totalement possession de ton corps, c'est qu'il n'est pas encore arrivé à maturité.
| O'Neill
| Ce qui explique vos pertes de mémoire.
| Kawalsky
| Vous voulez dire que j'ai un de ces maudits parasites en moi ? Comment est-ce que ça a pu arriver ?
| O'Neill
| On pensait que vous pourriez nous le dire. Vous ne savez pas quand ça s'est produit ?
| Kawalsky
| (toussant) Non.
| Daniel
| À quand remonte ta première perte de mémoire ?
| Kawalsky
| Je me trouvais dans la base. On venait juste de revenir de mission de Chulak. Je pense que c'est juste après avoir franchi la Porte des étoiles. On venait de porter secours à ce petit Casey… Casey, oui c'est ça Casey. Et puis j'ai senti… une violente brûlure. Ah, cette douleur, Jack ! J'ai cru que je m'étais brisé la nuque ! Enfin, Casey… était sauvé et les hommes l'ont emmené.
|
|
O'Neill grimace et baisse les yeux.
|
Kawalsky
| Oh, mon Dieu, Jack, vous devez m'aider. Vous devez dégager cette chose de moi.
| O'Neill
| (sombre) C'est ce qui est prévu.
| Warner
| (à Hammond) J'ai éliminé tous les médicaments antidouleur du commandant Kawalsky afin d'augmenter sa réactivité. Cela devrait augmenter sa capacité à résister.
|
|
Kawalsky
| Je vous en prie Jack, il faut que vous m'aidiez, il faut que vous enleviez cette chose de mon corps.
| O'Neill
| (sombre) C'est ce qu'on va faire.
| Warner
| (à Hammond) Je n'ai pas placé le major Kawalsky sous traitement antidouleur pour lui conserver toute sa vigilance. Ceci devrait augmenter sa capacité de résistance.
|
|
De l'autre côté de la salle, Hammond et Warner discutent.
|
Hammond
| Quand pouvez-vous le retirer ?
| Warner
| Ce serait une opération extrêmement complexe. Le parasite s'est littéralement accroché autour de son système nerveux.
| Hammond
| (brusquement) Est-ce qu'on peut le faire ou pas ?
| Warner
| Sans le tuer, probablement. Sans le rendre tétraplégique, ça, c'est une autre histoire.
| Hammond
| Dites-moi de qui vous avez besoin pour vous assister. N'importe qui dans le monde. Je vous les amène ici dans les 24 heures.
| Warner
| Oui, monsieur.
| Kawalsky
| Quand j'étais absent, est-ce que j'ai blessé quelqu'un ?
| O'Neill
| Il y a un homme mort. Quelques autres blessés.
| Kawalsky
| (fermant les yeux) Oh... Mon Dieu...
| Daniel
| Le capitaine Carter va s'en remettre. Tiens, j'allais justement voir si elle va bien.
| Kawalsky
| Oh, je ne voulais pas la...
| Daniel
| (précipitamment) Non, elle ne t'en veut pas.
| O'Neill
| Vous n'êtes pas responsable, Charlie. Ce n'est pas votre faute. C'est cette... chose qui est en vous. Ecoutez, dès qu'ils en sauront assez, ils vont vous la dégager de là. Mais pour l'instant, vous devez lutter contre elle.
| Kawalsky
| Ca ne me fait rien de vous le dire : cette fois-ci, ça me fait vraiment peur.
|
|
Hammond
| Quand allez vous enlever ce parasite ?
| Warner
| C'est une opération extrêmement complexe, vous comprenez, le parasite s'est littéralement accroché à son système nerveux.
| Hammond
| (brusquement) Est-ce qu'on peut le faire oui ou non ?
| Warner
| Sans le tuer peut-être, oui. Sans faire de lui un tétraplégique alors ça, ça sera une autre histoire.
| Hammond
| Dites-moi seulement par qui vous voulez être assisté, qui que ce soit dans le monde, je le ferai venir en moins de 24 heures.
| Warner
| Parfait.
| Kawalsky
| Pendant mes pertes de conscience, j'ai fait de mal à personne ?
| O'Neill
| Un homme est mort et il y a eu quelques blessés.
| Kawalsky
| (fermant les yeux) Oh…
| Daniel
| Le capitaine Carter va bien. Je m'apprêtais justement à aller la voir.
| Kawalsky
| Oh, je ne voulais pas lui du mal.
| Daniel
| (précipitamment) Je sais, elle ne te le reproche pas.
| O'Neill
| Vous n'êtes pas responsable Charlie. Ca n'est pas votre faute. C'est cette saleté qui est en vous. Écoutez, des qu'ils auront trouvé le moyen, ils vous l'enlèveront. En attendant, il vous faut lutter.
| Kawalsky
| Je n'ai pas honte de vous le dire, je crois que j'ai la plus belle frousse de ma vie.
|
|
O'Neill semble inquiet.
- INT—QUARTIERS DE TEAL'C
Kennedy, Hammond et O'Neill entrent dans la pièce.
|
Kennedy
| Teal'c, levez-vous et tournez-vous de ce côté, s'il vous plait.
| Teal'c
| (se levant) Quelle est l'urgence ? On ne m'a rien dit.
| Kennedy
| Cela ne vous concerne pas pour le moment.
| O'Neill
| (fixant Kennedy) Kawalsky a été infecté par un Goa'uld.
| Teal'c
| Et vous voulez savoir si je porte toujours le Goa'uld en moi ?
| Kennedy
| Oui. Maintenant, s'il vous plait.
|
|
Kennedy
| Teal'c, levez-vous face à nous, s'il vous plait.
| Teal'c
| (se levant) Que s'est-il passé ? On a pas voulu me le dire.
| Kennedy
| Cela ne doit pas vous inquiéter.
| O'Neill
| (fixant Kennedy) En fait, Kawalsky a été infecté par un Goa'uld.
| Teal'c
| Et vous voulez voir si celui que je portais est toujours dans mon corps ?
| Kennedy
| Oui, aussi veuillez nous le montrer.
|
|
Teal'c ouvre sa combinaison de vol. La larve sort de sa poche ventrale.
|
O'Neill
| Mon Dieu, je déteste ces choses. Vous en avez vu assez ?
|
|
O'Neill
| Ah seigneur, je m'y ferais jamais. Ca y est, vous l'avez assez vu ?
|
|
La larve rentre.
|
Kennedy
| Vous comprenez que nous devions vérifier par nous-mêmes.
| Teal'c
| Quelles sont ses requêtes ?
| O'Neill
| Pour l'instant, il n'a réussi qu'à pointer sa sale face de rat qu'au moment où Kawalsky a eu des absences. Mais il a déjà tué un homme.
| Teal'c
| Alors, il y aura une lutte pour obtenir le corps de l'hôte. Il a du se jeter vers le premier hôte venu en désespoir de cause avant qu'il ne soit mature.
| Hammond
| Nous avons l'intention de l'enlever avant que cela arrive.
| Teal'c
| Il tuera l'hôte si vous tentez de le faire. Une fois qu'il est lié à l'hôte, il est capable de le tuer.
| O'Neill
| Bon... Que faisons-nous ?
|
|
Kennedy
| Vous comprenez pourquoi nous devions vérifier ?
| Teal'c
| Que veut-il exactement ?
| O'Neill
| Jusqu'à présent il n'est parvenu à pointer le bout de son vilain nez que quand Kawalsky perdait conscience. Il a déjà tué un homme.
| Teal'c
| Alors il se battra pour garder son porteur. Il a du chercher ce corps désespérément avant de devenir mature.
| Hammond
| Nous voulons le retirer avant qu'il ne le soit, justement.
| Teal'c
| Si vous faites ça, il tuera son hôte. Des qu'il ne fait plus qu'un avec lui, il est capable de le supprimer.
| O'Neill
| Alors ? Qu'est-ce qu'on fait ?
|
|
- INT—INFIRMERIE DU SGC
Kawalsky lutte sur le lit. Hammond, Teal'c et O'Neill arrivent vers lui.
|
O'Neill
| Charlie, le général Hammond veut vous parler.
| Kawalsky
| (dans la douleur) Général, s'il vous plait. Dites-leur de faire quelque chose. La douleur est insupportable.
| Hammond
| On s'en occupe, commandant. Tout ce que vous avez à faire est de tenir bon.
| Kawalsky
| (devenant excédé) Non. Ne me servez pas cette saloperie de discours du bon p'tit soldat, général. Donnez leur l'ordre de dégager cette saleté hors de moi !
| O'Neill
| Teal'c dit que s'ils font ça, vous risquez de mourir.
| Kawalsky
| J'en ai rien à faire !
| O'Neill
| Écoutez, Charlie. Ils veulent lui parler.
| Kawalsky
| Quoi ? Mais, bon sang, mais de quoi voulez-vous lui parlez ?
| Teal'c
| Nous devons lui offrir sa vie pour sauver la vôtre.
| Kawalsky
| Non. Non ! Je veux que vous le tuiez !
| Teal'c
| Nous devons parler au Goa'uld qui est en vous.
| Kawalsky
| Jack, s'il vous plait aidez-moi, Jack !
| O'Neill
| Charlie, laissez-les faire leur job, d'accord ?
| Kawalsky
| Non ! Ne les laissez pas faire, Jack ! Je veux que vous le tuiez ! Tuez-le, Jack, tuez-le.
|
|
O'Neill
| Charlie, voici le général Hammond.
| Kawalsky
| (dans la douleur) S'il vous plait, mon général, dites-leur de faire quelque chose et vite, la douleur est insupportable.
| Hammond
| On s'y emploie, il faut que vous teniez le coup.
| Kawalsky
| (devenant excédé) Non, mon général, je n'ai pas besoin de vos encouragements à la noix, je veux que vous leur donniez l'ordre d'enlever cette cochonnerie !
| O'Neill
| Teal'c dit que si on tente de le faire vous pouvez mourir.
| Kawalsky
| Ca m'est égal !
| O'Neill
| Charlie, ils veulent entrer en contact avec lui.
| Kawalsky
| Quoi, quoi, entrer en contact ? qu'est-ce que vous voulez lui dire bon sang ?
| Teal'c
| On veut lui offrir la vie pour sauver la vôtre.
| Kawalsky
| Non. Non ! Je veux que vous le tuiez !
| Teal'c
| Nous devons parler au Goa'uld qui est en vous.
| Kawalsky
| Jack, je vous en prie, aidez-moi, Jack !
| O'Neill
| Charlie, laissez leur faire leur boulot voulez vous ?
| Kawalsky
| Ne les laissez pas faire ça, Jack. Je veux que vous le tuiez !
|
|
Les moniteurs de contrôle commencent à s'affoler.
|
Warner
| Son rythme cardiaque vient juste de doubler.
| Kawalsky
| Tuez-le ! Tuez-le ! Tuez-le ! Tuez-le ! Tuez-le !
|
|
Warner
| Le rythme cardiaque devient critique.
| Kawalsky
| Tuez-le ! Tuez-le ! Tuez-le ! Tuez-le ! Tuez-le !
|
|
Kawalsky s'écroule d'un seul coup. Les moniteurs continuent de montrer l'augmentation du rythme. Un bip sonne, puis tout se calme sur les moniteurs. Kawalsky se redresse, mais ce n'est pas lui qui parle.
|
Goa'uld de Kawalsky
| Nemeth Kree ! Je ne parlerai pas au traitre. Tu es leur chef ?
| Hammond
| En effet !
| Goa'uld de Kawalsky
| Parle.
| Hammond
| Je suis le général George Hammond de l'Armée de l'Air des États-Unis, commandant en chef du SGC. Et vous êtes ?
| Goa'uld de Kawalsky
| Uniquement intéressé de repartir par la Porte des étoiles. Sur le champ !
| Hammond
| Vous n'êtes pas en position d'exiger quelque chose. J'ai une proposition à vous faire.
| Goa'uld de Kawalsky
| Libérez-moi maintenant ou je vais vous détruire !
| Hammond
| Si vous quittez le corps de cet homme, nous vous permettrons de vivre et vous renverrons par la Porte des étoiles sous votre forme naturelle.
| Goa'uld de Kawalsky
| Ce corps est à moi !
| Hammond
| Si vous ne voulez pas partir, nous seron contraints de pratiquer une opération...
|
|
Goa'uld de Kawalsky
| Je m'appelle Kree. (sic !) Je refuse de parler avec le traitre. C'est vous qui êtes leur chef ?
| Hammond
| En effet !
| Goa'uld de Kawalsky
| Alors parlez.
| Hammond
| Je suis le général George Hammond, Armée de l'Air des États-Unis d'Amérique, commandant en chef du SGC. Et vous, vous êtes ?
| Goa'uld de Kawalsky
| Uniquement désireux de repartir par la Porte des étoiles, et sur le champ !
| Hammond
| Vous n'êtes pas en position d'avoir la moindre exigence. Je vais vous faire une proposition.
| Goa'uld de Kawalsky
| Relâchez moi tout de suite ou je vous détruis tous !
| Hammond
| Si vous quittez le corps de cette personne, nous vous laisserons la vie sauve et nous vous renverrons par la Porte des étoiles sous votre apparence naturelle.
| Goa'uld de Kawalsky
| Cette apparence est la mienne !
| Hammond
| Si vous refusez de partir, nous vous enlèverons malgré vous chirurgicalement.
|
|
Kawalsky se redresse et arrache le lien qui retient son bras gauche. Il commence à essayer de se libérer du lit. Teal'c, O'Neill et le docteur Warner l'attrapent.
|
O'Neill
| Teal'c, maintiens-le !
| Goa'uld de Kawalsky
| Libérez-moi maintenant, ou je vais vous détruire !
| Hammond
| N'essayez pas de vous échapper !
| Goa'uld de Kawalsky
| Je vous ordonne !
| Hammond
| Nous allons ouvrir le feu ! Colonel, tenez-vous à l'écart !
| Goa'uld de Kawalsky
| Relâchez-moi maintenant !
| Hammond
| En joue !
|
|
O'Neill
| Teal'c, retenez le !
| Goa'uld de Kawalsky
| Vous allez me relâcher immédiatement ou je vous détruirai tous !
| Hammond
| N'essayez pas de vous échapper, vous avez compris ?
| Goa'uld de Kawalsky
| Relâchez moi, c'est un ordre !
| Hammond
| Nous ferons feu ! Colonel, écartez vous !
| Goa'uld de Kawalsky
| Relâchez moi tout de suite !
| Hammond
| En joue !
|
|
Kawalsky refait surface.
|
Kawalsky
| (voix normale) Ne tirez pas ! Ne tirez pas !
| O'Neill
| Ne tirez pas !
| Hammond
| Baissez vos armes !
| Kawalsky
| Oh, oh, mon Dieu !
| Hammond
| Ca va aller, mon garçon. Je ne vous imposerai plus ça.
| Kawalsky
| (pleurant) Oh, Jack, qu'est-ce que j'ai fait ?
| O'Neill
| Euh, rien, vous vous êtes juste un peu emporté. Rien de grave.
| Hammond
| Docteur Warner ? Je veux savoir à l'instant même quand vous pourrez retirer cette satanée chose de mon officier. Est-ce que c'est clair ?
| Warner
| Oui, monsieur.
| Hammond
| Cette conversation est terminée.
|
|
Kawalsky
| (voix normale) Ne tirez pas !
| O'Neill
| Ne tirez pas !
| Hammond
| Ne tirez pas !
| Kawalsky
| Oh, oh, mon Dieu !
| Hammond
| C'est terminé, je ne vous imposerai plus ce genre d'épreuve.
| Kawalsky
| (pleurant) Jack, qu'est-ce que j'ai fait encore ?
| O'Neill
| Rien du tout. Vous vous êtes un peu énervé. Rien de grave, sinon.
| Hammond
| Docteur Warner, prévenez moi à la minute où cette chose horrible pourra être enlevée du corps de mon officier. C'est bien clair ?
| Warner
| Oui, mon général.
| Hammond
| Cette conversation est terminée.
|
|
- INT—SALLE DE RÉUNION DU SGC
O'Neill, Carter, Teal'c, Daniel, Warner et Kennedy sont déjà assis. Hammond entre dans la salle et tous se lèvent.
|
Hammond
| Restez assis messieurs. À la lumière des événements de ce jour, le colonel Kennedy a décidé de faire certaines recommandations à mes supérieurs que je voudrais partager avec tout le monde. Colonel Kennedy ?
| Kennedy
| Je sais que la plupart d'entre vous ont servi avec le commandant Kawalsky, donc veuillez me pardonner si ce que je suis sur le point de vous suggérer vous apparait quelque peu... dur. Mais je crois que l'extration du parasite par voie chirurgicale me parait être une erreur.
| O'Neill
| Général, ceci est une perte de temps que Kawalsky n'a pas.
| Kennedy
| Docteur Warner, quelles sont les chances de survie de Kawalsky après l'opération ?
| Warner
| Dix... douze pour cent au mieux.
| Kennedy
| Et le parasite ? Il s'agit d'un être intelligent après tout, n'est-ce pas, colonel ? Il me semble que c'est la première chose que j'ai lue dans votre rapport.
| Warner
| Le parasite lui-même ne survivrait pas à l'opération.
| Kennedy
| Donc, nous faisons face à la destruction d'une vie dans la tentative désespérée de vouloir en sauver une autre. Vous voyez ce dilemme éthique ?
| O'Neill
| Non, je ne vois pas.
| Warner
| Mon équipe et moi-même sommes totalement parées à pratiquer l'opération, monsieur. Nous ferons de notre mieux.
| Kennedy
| Certainement, docteur. S'il vous plait, ne vous méprenez pas. Nous souhaitons tous que le parasite qui a envahi le corps du commandant Kawalsky puisse être retiré en toute sécurité. Mais les faits sont les faits.
| Carter
| Excusez-moi, mais quel est votre point ?
| Kennedy
| Si nous exécutons l'opération, le commandant Kawalsky mourrait en vain.
| Carter
| Dans le cas contraire ?
| Kennedy
| Eh bien, considérons cela pendant un instant. Ces enfants Goa'uld ; s'ils sont si jeunes, si fragile dans leur état larvaire qu'il aient besoin d'un... euh, un... euh, excusez-moi, comment vous vous appelez ?
| Teal'c
| Un Jaffa
| Kennedy
| En attendant une meilleure traduction, quoi ? Un incubateur ? Comment se fait-il qu'il soient si intelligents ?
| Teal'c
| Un Goa'uld nait avec toute la connaissance de tous les Goa'uld qui sont nés avant lui.
| Daniel
| La mémoire génétique. C'est stupéfiant.
| Kennedy
| En effet. Toute la connaissance des Goa'uld. Je veux juste que vous réfléchissiez tous à ça juste avant de jeter tout par la fenêtre.
| O'Neill
| J'y ai réfléchi. (à Carter, qui approuve) Vous y avez réfléchi ? Je pense que nous y avons tous réfléchi. Ouais. (il regarde autour de la table) D'autres réflexions à sortir ?
| Hammond
| Colonel.
| Kennedy
| Imaginez si nous pouvions convaincre ce Goa'uld de partager cette connaissance.
| Teal'c
| Un Goa'uld ne partera pas de son plein gré.
| Daniel
| Teal'c a raison. Pour eux, nous ne sommes rien, moins que rien. Je veux dire par là... pensez y : ils ont joué le rôle de nos anciens dieux. Cela ne vous parle pas ?
| Kennedy
| D'accord. Alors pourquoi ne pas simplement l'étudier ? Combien pourrions-nous apprendre rien qu'avec ça ? Si seulement nous faisions abstraction des chances infimes de survie du commandant Kawalsky et réalisions que le plus grand ennemi auquel l'humanité aurait à faire face vient juste d'être livré au pied de notre porte ? Même si nous le laissons repartir par la Porte des étoiles comme signe de bonne volonté, combien pourrions nous...
| Hammond
| (l'interrompant, excédé) Mais quelle sorte d'officier êtes-vous, colonel ?
| Kennedy
| Monsieur...?
| Hammond
| Tant qu'il existe ne serait-ce qu'une infime chance que mon officier puisse sortir de cette opération en vie, nous la tenterons coûte que coûte.
| Kennedy
| Avec tout mon respect, général, je sens que je dois en référer à mes supérieurs.
| Hammond
| (grognant) Eh bien moi, je vais seulement appeler le président et obtenir l'approbation directement depuis « le bon Dieu ». Mais bien sûr, allez-y, foncez, colonel. Parlez à vos supérieurs. Pendant ce temps, messieurs, au travail.
|
|
Hammond
| Repos, repos. Au vu des évènements d'aujourd'hui, le colonel Kennedy a décidé de transmettre certaines recommandations à ma hiérarchie, et je veux que vous soyez au courant. Colonel Kennedy ?
| Kennedy
| Je sais que beaucoup d'entre-vous ont servi aux côtés du major Kawalsky. Aussi pardonnez-moi si ce que je m'apprête à vous dire peut paraître odieux. Mais je pense que se serait une grave erreur que de procéder à l'ablation du parasite.
| O'Neill
| Mon général, c'est une perte de temps dont Kawalsky peut se passer, il me semble.
| Kennedy
| Docteur Warner, quelles sont les chances que Kawalsky a de survivre à l'opération ?
| Warner
| Dix... douze pour cent au mieux.
| Kennedy
| Et le parasite ? C'est un être doué d'intelligence après tout, n'est-ce pas, colonel ? Je crois l'avoir déjà lu dans votre rapport.
| Warner
| Le parasite lui-même ne survivrait pas à l'opération.
| Kennedy
| Donc, nous voilà amené à mettre fin à une vie dans l'espoir quasi impossible d'en sauver une autre, vous voyez le dilemme ?
| O'Neill
| Non, pas du tout.
| Warner
| Avec mon équipe, nous sommes parfaitement disposés à pratiquer l'opération. Nous ferons de notre mieux.
| Kennedy
| Bien entendu docteur. Mais ne vous méprenez surtout pas. Nous sommes tous désireux de voir le parasite que le major Kawalsky porte en lui enlevé sans aucun dommage, mais les faits son là.
| Carter
| Dites clairement votre pensée !
| Kennedy
| Je pense que si nous pratiquons l'opération, le major Kawalsky risque fort de mourir pour rien.
| Carter
| Et si on ne la pratique pas ?
| Kennedy
| Penchons nous sur la question, s'il vous plait ? Les enfants goa'uld s'ils sont si jeunes et si fragiles dans leur état larvaire au point d'avoir besoin de… comment appelez vous les individus comme vous ?
| Teal'c
| Jaffa.
| Kennedy
| Disons pour une bonne compréhension, une espèce d'incubateur, comment se fait il qu'il soit si intelligent ?
| Teal'c
| Un Goa'uld vient au monde avec le savoir de tous les Goa'uld nés avant lui.
| Daniel
| Une mémoire génétique. C'est fantastique.
| Kennedy
| Effectivement. Toute les connaissances des Goa'uld. Je veux que vous y réfléchissiez avant sa destruction.
| O'Neill
| C'est tout réfléchi. (à Carter, qui approuve) Pour vous aussi ? Nous y avons tous bien réfléchi. (il regarde autour de la table) Quelqu'un a besoin de plus de réflexion ?
| Hammond
| Colonel.
| Kennedy
| Imaginez que nous puissions convaincre ce Goa'uld de partager ses connaissances avec nous.
| Teal'c
| Un Goa'uld ne vous les livrera pas de son plein gré.
| Daniel
| Teal'c a raison. Nous ne sommes rien à leurs yeux. Nous sommes moins que rien, en fait. Rendez-vous compte qu'ils ont tenu le rôle de nos ancien dieux. Vous savez ce que ca veut dire ?
| Kennedy
| Bon, et si nous nous contentions de l'étudier, que pourrions nous en apprendre ? Vous devez quand même tenir compte du fait que le major Kawalsky a de très faibles chances de survivre à l'opération et comprendre que le pire ennemi que l'humanité aura sans doute jamais à affronter est en ce moment à notre merci, nous le tenons entre nos mains. Même si nous le laissons repartir à travers la Porte des étoiles comme geste de bonne volonté, qui peut assurer…
| Hammond
| (l'interrompant, excédé) Mais enfin, quel espèce d'officier êtes-vous, colonel ?
| Kennedy
| Mon général ?
| Hammond
| Écoutez, tant qu'il y aura une raison, même insignifiante, d'espérer que le major Kawalsky sortira de cette opération vivant et bien croyez moi, nous opérons.
| Kennedy
| Pardon, mon général, mais je pense devoir en référer à mes supérieurs.
| Hammond
| (grognant) Et bien, hé,hé… moi, je vais probablement en référer au président et obtenir l'autorisation de sa bouche même. Mais vous avez raison, faites donc colonel ! référez-en à vos supérieurs. Pendant ce temps nous ferons ce que nous avons à faire.
|
|
Hammond quitte la salle. Seuls O'Neill, Carter et Warner se lèvent.
- INT—INFIRMERIE DU SGC
La larve de Teal'c est partiellement sortie de sa poche ventrale et se trouve maintenue pour être étudiée.
|
Warner
| Sentez-vous si le nouvel anesthésique marche mieux que le dernier que nous avons testé ?
| Teal'c
| Oui.
| Warner
| Mais vous n'êtes pas certain ? Il n'y a pas de communication possible entre vous et le symbiote ?
| Teal'c
| Un Jaffa ne communique pas avec le Goa'uld qu'il porte.
| Warner
| Bon, continuez à croiser les doigts. Infirmière, vous pouvez arrêter cette intraveineuse et libérer le patient. Nous irons avec celui-ci.
|
|
Warner
| Avez-vous l'impression que le nouvel anesthésiant est plus efficace que le dernier que nous avons essayé ?
| Teal'c
| Oui.
| Warner
| Mais vous n'en êtes pas sûr ? Il n'y a réellement aucune sorte de communication entre vous et le symbiote ?
| Teal'c
| Un Jaffa ne communique pas avec le Goa'uld qu'il porte en lui.
| Warner
| Et bien, continuez de croiser les doigts. Infirmière, arrêtez l'intraveineuse et libérez le patient. Nous opèrerons celui ci.
|
|
Kawalsky est attaché sur un lit classique de l'autre côté de la salle ; O'Neill est assis sur chaise juste en face de lui.
|
O'Neill
| Ils se préparent.
| Kawalsky
| Il était temps.
| O'Neill
| Comment va la douleur ?
| Kawalsky
| Peut-être que je m'y habitue. Ecoutez, Jack, si ça ne marche pas...
| O'Neill
| Hé, allons. C'est... c'est une promenade de santé.
| Kawalsky
| Ca me fait mal de parler ; pouvez-vous la fermer pendant une seconde ? Je veux être incinéré. Je ne veux que rien de cette chose ne reste. Vous vous en occupez, d'accord ?
| O'Neill
| Écoutez, on ne peut pas parler d'autre chose ?
| Kawalsky
| Quand est-ce que je vais pouvoir en parler, Jack ? C'est peut-être notre dernière conversation.
| O'Neill
| Ah, pour l'amour du ciel. Ce n'est pas notre dernière conversation.
| Kawalsky
| Hé, j'ai parlé au doc ; il m'a tout expliqué. Ne me racontez pas de conneries.
| O'Neill
| OK. C'est notre dernière conversation.
| Kawalsky
| De toute façon vous allez vous trouver sur une autre planète.
| O'Neill
| Ouais, P3A575.
| Kawalsky
| Peu importe. Ceci devait être mon premier véritable commandement. J'attendais ce moment avec plaisir.
| O'Neill
| Vous pouvez toujours, Charlie.
| Kawalsky
| Ils m'ont attaché de partout. Donnez-moi votre main.
|
|
O'Neill
| Ils se préparent.
| Kawalsky
| Ouais, c'n'est pas trop tôt.
| O'Neill
| Comment est la douleur ?
| Kawalsky
| Peut être que je commence à m'y habituer. Écoutez Jack, s'il m'arrivait quelque chose…
| O'Neill
| Allez, ne dites pas ça. Vous verrez, c'est une simple formalité.
| Kawalsky
| Ca fait mal quand je parle, alors taisez vous une minute, d'accord ? Je veux qu'on me fasse incinérer. Je ne veux pas qu'il puisse rester quoi que ce soit de cette chose qui est en moi. Je peux compter sur vous Jack ?
| O'Neill
| Franchement, je préfèrerais ne pas en parler.
| Kawalsky
| Mais enfin, quand je pourrais en parler, Jack ? C'est sûrement ma dernière conversation.
| O'Neill
| Ah, pour l'amour du ciel. Ce n'est pas votre dernière conversation.
| Kawalsky
| Écoutez, j'ai parlé avec le chirurgien, il m'a dit quelles étaient mes chances, alors votre baratin, vous pouvez vous le garder.
| O'Neill
| Très bien, c'est votre dernière conversation.
| Kawalsky
| On va vous expédier sur une autre planète.
| O'Neill
| Oui, P3A-575.
| Kawalsky
| Peu importe, peu importe. C'est pas de chance, ce devait être mon premier commandement. Je me faisais vraiment une joie d'y aller.
| O'Neill
| Vous pourrez encore y aller, Charlie.
| Kawalsky
| Ils m'ont bien ligoté, j'aurais du mal à y aller. Donnez moi votre main.
|
|
O'Neill donne sa main à Kawalsky ; Kawalsky la tient.
|
Kawalsky
| Je veux que vous sachiez ; peu importe ce qui arrivera... ce fut un honneur de servir à vos côtés, mon colonel.
| O'Neill
| Écoutez, j'ai quelque chose à vous demander. Ce n'est pas facile pour moi.
| Kawalsky
| Nous sommes amis.
| O'Neill
| (l'air sérieux) Si vous y passez... puis-je avoir votre stéréo ?
|
|
Kawalsky
| Quoi qu'il arrive, je veux que vous sachiez une chose : ça a été un honneur de servir à vos cotés, mon colonel.
| O'Neill
| Écoutez, euh… j'ai quelque chose à vous demander. Ca n'est pas facile pour moi.
| Kawalsky
| On est ami, vous le savez bien.
| O'Neill
| (l'air sérieux) Si vous y passez… je peux avoir votre stéréo ?
|
|
Kawalsky rit et commence à tousser.
|
O'Neill
| Quoi ?
| Kawalsky
| (toussant) Ca fait mal quand je ris.
| O'Neill
| (tapotant leurs mains jointes) Ca va aller ?
| Kawalsky
| Ahh... Jamais été aussi bien.
|
|
O'Neill
| Quoi ?
| Kawalsky
| (toussant) Même rire ça me fait mal.
| O'Neill
| (tapotant leurs mains jointes) Ca va aller ?
| Kawalsky
| On ne peut mieux.
|
|
- INT—SALLE D'OPÉRATION DU SGC
Hammond, O'Neill, Daniel, Carter et Teal'c regardent depuis la salle d'observation située au-dessus.
|
Warner
| J'ai retenu l'utilisation de l'anésthésique jusqu'à ce qu'il puisse être administré à la fois au patient et à la créature. Commandant Kawalsky, nous allons commencer l'opération. Êtes-vous prêt ?
| Kawalsky
| Je voudrai dire quelque chose. Général Hammond, mon général ?
| Hammond
| (par le haut-parleur) Je suis là, mon garçon.
| Kawalsky
| Si ça ne marche pas... Je veux que vous donniez l'ordre. Je veux me réveiller en tant que moi-même ou pas du tout.
|
|
Warner
| J'ai retardé l'anesthésie jusqu'au moment ou nous serions en mesure de la pratiquer en même temps sur le patient et sur la créature. Major Kawalsky, nous pouvons commencer l'opération. Vous êtes prêt ?
| Kawalsky
| Je veux dire quelque chose. Vous m'entendez, mon général ?
| Hammond
| (par le haut-parleur) Je vous entends, oui.
| Kawalsky
| Si ça ne marche pas, je compte sur vous, mon général. Je veux me réveiller en étant moi ou pas du tout.
|
|
O'Neill regarde ses doigts croisés.
|
Hammond
| (après hésitation) Vous avez ma parole, mon garçon.
| Infirmière
| Scalpel.
|
|
Hammond
| (après hésitation) Je vous donne ma parole.
| Warner
| Scalpel. Je suis prêt.
|
|
Warner fait signe à l'anesthésiste.
|
Anesthésiste
| Nous injectons l'anesthésique.
| Warner
| Bon. Démarrez l'horloge.
|
|
Warner
| Nous injectons l'anesthésiant. Très bien, déclenchez le chronomètre.
|
|
Une infirmière atteint une horloge et la démarre à zéro.
00:00:02
|
Warner
| Je pratique la première incision.
|
|
Warner
| J'effectue la première incision.
|
|
01:19:51
|
Warner
| Je sépare le ganglion primaire attachant le parasite à la moelle épinière... maintenant. Ca vient plus facilement que je ne l'avais espéré. Ce doit être l'anesthésique.
|
|
Warner
| Je sépare le ganglion principal qui relie le parasite à la colonne vertébrale… maintenant. Il se détache plus facilement que je ne le pensais. Ce doit être à cause de l'anesthésiant.
|
|
- INT—SALLE D'OBSERVATION DU SGC
|
Carter
| Au moins, ça se déroule bien.
| Daniel
| C'est fantastique. Si nous pouvons inverser ce qui est arrivé au commandant, alors, il y a toujours un espoir pour Sha're.
| Carter
| (regardant Daniel avec sympathie) Espérons-le.
|
|
Carter
| Pour l'instant, tous ce passe bien.
| Daniel
| C'est fantastique. Si on peut débarrasser le major du parasite, alors il y a une chance pour Sha're.
| Carter
| (regardant Daniel avec sympathie) Espérons.
|
|
- INT—SALLE D'OPÉRATION DU SGC
|
Warner
| Le ganglion est toujours en train de serrer... périodiquement. Apparamment, il semble toujours y avoir un signe de vie dans ce symbiote. Je ne sais pas comment. Ciseaux.
| Infirmière
| Ciseaux.
| Warner
| Il y a des petits filaments qui s'étendent jusqu'au cerveau. Je vais les couper.
|
|
Warner
| Les ganglions continuent de se resserrer… par intermittence. Visiblement il y a encore quelque signe de vie dans ce symbiote et j'avoue que… que je ne comprends pas pourquoi. Ciseaux.
| Infirmière
| Ciseaux.
| Warner
| Il y a de minces filaments qui s'étendent et montent à l'intérieur du cerveau. Je vais les sectionner.
|
|
Warner coupe les filaments. Kawalsky commence à convulser.
|
Warner
| Maintenez-le !
| Hammond
| Que se passe-t-il ?
|
|
Warner
| Tenez-le, tenez-le !
| Hammond
| Que s'est-il passé ?
|
|
Kawalsky s'arrête de bouger.
|
Warner
| Je ne sais pas, monsieur. Je ne pense pas que ce soit lié à ce que j'ai fait. J'aimerais continuer.
| Hammond
| Combien de temps encore ?
| Warner
| Presque fini. Presque. Clamp large ?
| Infirmière
| Clamp large.
|
|
Warner
| Je ne sais pas, mon général. Je doute que j'y sois pour quelque chose. Je continue.
| Hammond
| Combien de temps encore ?
| Warner
| C'est presque fini. J'y suis. Clamp large !
| Infirmière
| Clamp large.
|
|
Le moniteur montre le Goa'uld en train d'être coupé en deux et la partie du bas être retirée de Kawalsky.
|
Warner
| Je le retire... maintenant.
|
|
Warner
| Voilà, je retire le parasite… Attention…
|
|
Il pose le Goa'uld dans un plat.
|
Warner
| Je pense que nous avons réussi. On peut fermer.
| Hammond
| Bien joué, tout le monde.
|
|
Warner
| Je pense qu'on a réussi. Fermez, s'il vous plait.
| Hammond
| Mes compliments à tous.
|
|
O'Neill observe le Goa'uld mort, puis Teal'c, qui reste impassible.
- INT—INFIRMERIE DU SGC
Kawalsky se réveille.
|
O'Neill
| (veillant sur Kawalsky) C'est exact, Dorothy. Ce n'était qu'un rêve.
| Warner
| Pouvez-vous bouger vos doigts ?
|
|
O'Neill
| (veillant sur Kawalsky) Et oui, mon vieux, ça n'était qu'un rêve.
| Warner
| Vous pouvez bouger vos doigts ?
|
|
Kawalsky remue les doigts.
|
Warner
| Les doigts de pied ?
|
|
|
O'Neill et Warner regardent les pieds de Kawalsky et sourient.
|
O'Neill
| Hé !
| Warner
| Félicitations, commandant. Vous avez déjà dépassé mes prévisions les plus optimistes.
|
|
O'Neill
| Hé !
| Warner
| Mes félicitations, major, vous allez au-delà de mes espérances les plus optimistes.
|
|
Warner s'en va.
|
|
|
O'Neill lui amène un verre.
|
|
|
Kawalsky boit, puis se met à tousser.
|
O'Neill
| Doucement, mon bonhomme. Vous ne buvez plus pour deux maintenant.
| Kawalsky
| J'ai réussi.
| O'Neill
| Vous voyez ? J'vous l'avais dit. Un jeu d'enfant.
|
|
O'Neill
| Doucement, major. Maintenant, vous ne buvez plus pour deux.
| Kawalsky
| Je m'en suis tiré.
| O'Neill
| Oui, J'vous l'avais dit. Une formalité
|
|
- INT—BUREAU DE HAMMOND, SGC
Kennedy entre. Il salue Hammond.
|
Kennedy
| J'ai entendu dire que l'opération était un succès total, mon général, Félicitations. Et j'ai reçu mes ordres pour retourner à Langley.
| Hammond
| Ne laissez pas la porte rebondir sur vos fesses lorsque vous sortez.
| Kennedy
| Avec Teal'c, monsieur. J'ai aussi son ordre de transfert.
| Hammond
| Est-ce que vous réalisez que sans sa coopération pour la recherche de l'anesthésique, l'opération aurait pu être un échec ? Je pense qu'on lui doit un peu de reconnaissance pour ça.
| Kennedy
| Malheureusement, Teal'c porte en lui le seul Goa'uld vivant disponible pour étude ; et nous avons besoin de l'étudier, monsieur, ne faites pas d'erreur là-dessus. Ces aliens sont peut-être la plus grande menace que ce pays ait jamais connue.
| Hammond
| Je suis bien au courant de la menace, colonel. Ce complexe est la première ligne de défense. C'est la raison pour laquelle ce commandement existe. Nous traitons les choses différemment ici.
| Kennedy
| Je vois. Bien, je vais m'occuper du transport ce matin.
| Hammond
| Faites donc.
|
|
Kennedy
| Il parait que l'opération a été un franc succès. Toute mes félicitations. J'ai reçu mes ordres, je dois rentrer à Langley.
| Hammond
| Ne laissez pas la porte se refermer trop brutalement sur vous.
| Kennedy
| Et avec Teal'c, mon général. J'ai reçu également son ordre de voyage. Je l'emmène.
| Hammond
| Est-ce que vous savez que s'il ne nous avait pas aidé à trouver un anesthésiant, cette opération aurait sûrement raté. Je crois que nous lui devons une fière chandelle.
| Kennedy
| Oui, malheureusement, Teal'c porte le seul spécimen de Goa'uld vivant disponible pour l'étude et nous devons l'étudier. Ne vous méprenez pas sur cette réalité. Ces aliens sont probablement la plus grande menace que ce pays ait connue.
| Hammond
| Je suis parfaitement conscient de la menace, colonel. Cette base se trouve en première ligne, c'est pour ça que ce commandement existe. Simplement nous voyons les choses différemment par rapport à vous.
| Kennedy
| Je comprends. Bien. Je ferai préparer notre départ pour demain.
| Hammond
| Faites donc, colonel.
|
|
Il salue Kennedy qui lui retourne le salut puis quitte le bureau.
- INT—INFIRMERIE DU SGC
O'Neill et Daniel rendent visite à Kawalsky qui est toujours au lit.
|
Daniel
| Bon. Euh... le colonel Kennedy va vouloir très certainement le prendre avec lui. Donc, si tu désire le voir une dernière fois...?
| Kawalsky
| Es-tu en train de me parler de cette chose dans ma tête ?
| O'Neill
| Daniel pense que c'est fascinant.
| Daniel
| Non ! Je pensais juste que tu voulais le voir.
| Kawalsky
| Nooon, merci.
|
|
Daniel
| Enfin voilà, le colonel Kennedy voudra sûrement le prendre avec lui, alors si vous voulez le voir une fois avant qu'il ne s'en aille.
| Kawalsky
| Vous parlez de cette saleté de parasite ?
| O'Neill
| Daniel trouve ce truc fascinant.
| Daniel
| Non, je pensais que vous voudriez le voir.
| Kawalsky
| Non, sans façon.
|
|
Carter entre.
|
Carter
| Hé, je viens juste de l'apprendre. Ils emmènent Teal'c à Langley. Kennedy le prend avec lui.
| O'Neill
| Quoi ?
| Daniel
| Pour quoi ?
| Carter
| « Études ». C'est le mot de Kennedy.
| O'Neill
| D'accord. (en colère) Comme un vulgaire rat de laboratoire. Apparamment, l'éthique de Kennedy est très sélective.
|
|
Carter
| Dites, j'viens d'apprendre qu'ils vont expédier Teal'c à Langley. Kennedy l'emmène avec lui.
| O'Neill
| Quoi ?
| Daniel
| Pour quoi faire ?
| Carter
| L'étudier. C'est ce que Kennedy prétend.
| O'Neill
| Oui. (en colère) Comme un malheureux cobaye. Apparemment Kennedy à un sens moral très sélectif.
|
|
O'Neill quitte l'infirmerie à grands pas, Daniel le suit. Carter se déplace pour faire face à Kawalsky.
|
Kawalsky
| Écoutez, dans le cas où le colonel ne réussisse pas à leur parler... J'aimerais passer un instant seul avec Teal'c avant qu'ils ne l'emmenent. Il m'a aidé à passer cette épreuve. Je dois le remercier.
|
|
Kawalsky
| Carter, au cas ou le colonel ne pourrait pas le convaincre, j'aimerais parler un instant avec Teal'c avant qu'on ne l'emmène. C'est un peu mon sauveur. J'aimerais lui dire merci.
|
|
Il prend la main de Carter.
|
Carter
| OK, je pense qu'on peut arranger ça.
|
|
Carter
| D'accord. Je crois que ça peut s'arranger.
|
|
Carter s'en va.
- INT—INFIRMERIE DU SGC
Teal'c est amené pour voir Kawalsky, escorté par deux gardes.
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Kawalsky
| Hé, approche. Je veux serrer la main de l'homme qui a aidé à sauver ma vie.
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Kawalsky
| Entrez, approchez mon vieux. Je veux serrer la main de celui grâce auquel j'ai la vie sauve.
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Teal'c regarde les deux gardes, puis s'avance pour serrer la main de Kawalsky.
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Kawalsky
| (aux gardes) J'aimerais avoir une minute seul avec mon ami.
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Kawalsky
| (aux gardes) Laissez moi seul avec lui une minute.
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Teal'c sourit légèrement et regarde derrière lui. Les gardes hésitent.
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Kawalsky
| J'en fais un ordre, est-ce que cela vous rassure ?
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Kawalsky
| Ca vous rassure si je vous en donne l'ordre, messieurs ?
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Les gardes s'échangent une grimace, puis quittent la pièce. Kawalsky regarde au loin puis se retourne vers Tealc. Ces yeux s'illuminent et il attrape Teal'c par le cou.
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Goa'uld de Kawalsky
| Jaffa ! Ce qu'ils ont retiré n'est rien d'autre qu'une carcasse morte. Je ne faisais déjà plus qu'un avec l'hôte. Je te donne cette chance : sers-moi et tu pourras vivre.
| Teal'c
| (avec peine) Pas question.
| Goa'uld de Kawalsky
| Alors meurs.
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Goa'uld de Kawalsky
| Jaffa ! Ce qu'ils ont enlevé n'était qu'une enveloppe morte. Je ne faisait déjà plus qu'un avec mon hôte. Je te donne maintenant encore une chance. Obéis-moi et tu auras peut-être la vie sauve.
| Teal'c
| (avec peine) Non, plus… jamais.
| Goa'uld de Kawalsky
| Alors meurs.
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Kawalsky maintient son étreinte sur Teal'c, qui s'évanouit. Il sort de l'infirmerie et neutralise les deux gardes qui sont à l'entrée.
- INT—BUREAU DE HAMMOND, SGC
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Hammond
| Colonel, je fais tout ce que je peux.
| O'Neill
| Donc, parce qu'il n'est pas né sur cette planète-ci, il n'a plus de droits du tous ? C'est ça ?
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Hammond
| Colonel, j'ai fais tout ce que j'ai pu.
| O'Neill
| Alors sous prétexte qu'il n'a pas eu la chance de naître sur notre planète, il n'a pas le moindre droit. C'est bien ça ?
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- INT—SALLE DE CONTROLE, SGC
Kawalsky entre dans la salle de contrôle.
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Il traverse la salle pour atteindre l'ordinateur d'appel. Harriman se dresse pour l'arrêter.
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Kawalsky attrape la main d'Harriman et la frappe sur le bord de la table. Harriman tombe.
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Harriman
| Arrghh ! Arghh !
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Harriman
| Arrghh ! Arghh !
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Kawalsky initialise la séquence d'appel. L'alarme sonne. Dans le couloir, O'Neill et Hammond entendent l'alarme. Hammond fait signe à O'Neill qui accourt.
- INT—COULOIR DU SGC
Teal'c sort de l'infirmerie et voit les deux gardes gisant sur le sol. Warner accourt vers lui.
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Warner
| Que s'est-il passé ?
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Warner
| Qu'est-ce qui se passe ?
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- INT—SALLE DE CONTRÔLE DU SGC
Dans la salle de contrôle, Kawalsky regarde l'écran de l'ordinateur qui affiche « Séquence destruction activée ».
- INT—COULOIR DU SGC
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Teal'c
| Le Goa'uld a gagné. Il a pris contrôle du corps.
| Warner
| Mais, comment ?
| Tea'lc
| Il nous a trompé.
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Teal'c
| Le Goa'uld a été le plus fort, il a pris le contrôle de son corps.
| Warner
| Mais de quelle façon ?
| Tea'lc
| Il nous a abusé.
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Teal'c commence à courir. Deux soldats le passent, courant dans la direction opposée.
- INT—SALLE DE CONTRÔLE DU SGC
Kawalsky entre une dernière commande au clavier et ferme les portes blindées. Il se dirige vers la salle d'embarquement. Le trou de ver est établi, mais Teal'c se tient au milieu de la rampe, gardant la Porte des étoiles.
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Goa'uld de Kawalsky
| Jaffa ! Kal Shak !
| Teal'c
| Tu ne passeras pas.
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Goa'uld de Kawalsky
| Jaffa ! Kal Shak !
| Teal'c
| Vous ne pouvez pas passer.
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- INT—SALLE DE CONTRÔLE DU SGC
O'Neill et Hammond arrivent par les escaliers.
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O'Neill
| Quoi ?
| Harriman
| Il a entré les coordonnées pour Chulak.
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O'Neill
| Qu'est-ce qu'il y a ?
| Harriman
| Il a réglé le départ pour Chulak.
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- INT—SALLE D'EMBARQUEMENT DU SGC
Kawalsky rugit et accourt sur la rampe vers Teal'c. Ils se battent, chacun essayant de prendre le dessus de l'autre.
- INT—SALLE DE CONTRÔLE DU SGC
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Hammond
| Il a amorcé la séquence d'auto-destruction du dispositif de sécurité.
| O'Neill
| Comment a-t-il eu le code ?
| Hammond
| Je ne sais pas mais j'ai besoin de deux officiers pour l'annuler, et vous en êtes un.
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Hammond
| Il a couplé la séquence d'autodestruction avec le dispositif de sécurité.
| O'Neill
| Comment a-t-il eu les codes ?
| Hammond
| Je l'ignore, mais il me faut un officier pour annuler la procédure et vous êtes officier.
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O'Neill et Hammond se penchent sur les claviers des ordinateurs.
- INT—SALLE D'EMBARQUEMENT DU SGC
Teal'c et Kawalsky continuent de se battre. Kawalsky prend Teal'c à la gorge, Teal'c semble simplement essayer de l'éviter. Teal'c réussit à empoigner le vêtement de Kawalsky et le pousse partiellement dans le trou de ver. Kawalsky en réchappe. Le combat continue en face du trou de ver.
- INT—SALLE DE CONTRÔLE DU SGC
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O'Neill
| Bon, ça a marché. Ouvrez les portes blindées.
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O'Neill
| Procédure annulée. Ouvrez les portes anti souffle !
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Les portes s'ouvrent et ils peuvent voir Teal'c maintenir la tête de Kawalsky partiellement dans le trou de ver.
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O'Neill
| Teal'c ! Maintiens-le ici !
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O'Neill
| Teal'c ! Retenez-le !
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Teal'c repousse la tête de Kawalsky dans l'horizon des événements.
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O'Neill
| Fermez-le ! Maintenant !
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O'Neill
| Tenez vous prêt à fermer ! Fermez !
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La Porte des étoiles se désactive. Teal'c laisse Kawalsky aller. Il tombe à terre : une partie de sa tête manque. O'Neill accourt et se dirige sur la rampe. Un petit morceau du Goa'uld tombe de la tête de Kawalsky et se ratatine en fumant. O'Neill et Teal'c s'agenouillent au pied du corps de Kawalsky. O'Neill semble choqué et couvre sa bouche.
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Teal'c
| Il était votre ami.
| O'Neill
| (catégoriquement) Mon ami est mort sur le billard.
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Teal'c
| C'était votre ami.
| O'Neill
| (catégoriquement) Mon ami est mort sur la table d'opération.
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O'Neill se lève et s'en va. Teal'c le suit.
- EXT—MONT CHEYENNE
- INT—COULOIR DU SGC
Carter et Daniel, harnachés pour partir en mission, se dirigent vers la salle d'embarquement.
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Carter
| Malgré tout, le fait qu'il savait comment initialiser le code de l'auto-destruction prouve là qu'il y a de l'espoir pour Sha're et Skaara.
| Daniel
| Comment ?
| Carter
| Parce que seul Kawalsky pouvait connaître ce code.
| Daniel
| Donc, quelque chose de l'hôte doit survivre ?
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Carter
| Il me semble que le fait qu'il ai su enclencher la procédure d'autodestruction prouve qu'il y a de l'espoir pour Sha're et Skaara.
| Daniel
| Pourquoi ?
| Carter
| Parce que seul Kawalsky aurait pu connaître le code.
| Daniel
| Donc, une part de l'individu porteur doit survivre ?
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Carter approuve de la tête et continue son chemin. Daniel reste là, l'air pensif.
- INT—BUREAU DE HAMMOND, SGC
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Hammond
| (parlant au téléphone rouge) Oh, absolument. C'est bon de l'entendre. Oh, quand vous voulez, monsieur, vous avez juste à venir, nous serons heureux de vous recevoir. (esquissant un petit rire) Eh bien, monsieur, il est juste devant moi : pourquoi ne pas le lui dire vous-même ? Je suis certain qu'il appréciera de l'entendre de votre bouche.
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Hammond
| (parlant au téléphone rouge) Entièrement d'accord et heureux de le savoir. Quand vous voudrez monsieur, venez nous voir, nous serons ravis de vous recevoir. Figurez-vous qu'il est justement à côté de moi, vous devriez le lui dire vous-même. Il préfèrera l'entendre de votre bouche.
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Hammond donne le téléphone rouge à Kennedy. Quand Kennedy le prend, Hammond sourit à O'Neill et les deux commencent à sortir du bureau.
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Kennedy
| (nerveusement) Oui, monsieur le président ? Oui, monsieur.
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Kennedy
| (nerveusement) Oui, monsieur le président ? Oui, monsieur.
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- INT—SALLE D'EMBARQUEMENT DU SGC
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Hammond
| Colonel O'Neill, est-ce que SG-1 est prêt à embarquer ?
| O'Neill
| Nous sommes prêts, mon général.
| Hammond
| Alors vous avez le feu vert pour une mission standard de reconnaissance sur P3-575.
| O'Neill
| Oui, mon général.
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Hammond
| Colonel O'Neill, le SG-1 est il prêt à embarquer ?
| O'Neill
| Oui, mon général.
| Hammond
| Alors vous pouvez partir en mission de reconnaissance sur P3-575.
| O'Neill
| Bien, mon général.
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La porte s'ouvre et Teal'c arrive.
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Teal'c
| Au rapport comme ordonné.
| O'Neill
| « Mon général »... On dit « Mon général ».
| Teal'c
| Mon général.
| Hammond
| Bienvenue à bord, mon garçon.
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Teal'c
| Au rapport selon vos ordres.
| O'Neill
| « Mon général »... On dit « Mon général ».
| Teal'c
| Mon général.
| Hammond
| Bienvenue parmi nous.
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O'Neill et Teal'c montent sur la rampe pour rejoindre Daniel et Carter.
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Carter
| Le MALP rapporte que les conditions sur la planète sont favorables.
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Carter
| Les conditions d'exploration de la planète sont favorables.
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Ensemble, SG-1 monte la rampe. Ils s'arrêtent juste en face de la Porte. O'Neill jette un oeil sur toute son équipe.
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Ensemble, SG-1 se dirige dans le trou de ver.
- CRÉDITS DE FIN
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