Retranscription:Émancipation

De Stargate Wiki Sémantique
Version originale traduite Version française
PRÉAMBULE
EXT — PLANÈTE — JOUR

Carter sort précipitamment du trou de ver, qui se ferme juste derrière elle. La planète est verdoyante ; de grands arbres entourent la Porte des étoiles. Elle retrouve O'Neill, Daniel et Teal'c qui font de la reconnaissance. Des vieux blocs de pierre taillée sont répandus tout autour.

JACKSON Quelle pagaille !
TEAL'C Ce temple a été détruit il y a longtemps.
O'NEILL Bougeons-nous de là avant de rencontrer quelqu'un qui se souvient pourquoi.
JACKSON Y'a eu de la bagarre !
TEAL'C C'était certainement un ancien lieu de culte.
O'NEILL Autant explorer les environs avant de tomber sur les hommes qui ont fait ça.

O'Neill remet ses lunettes de soleil. L'équipe le suit et ils s'éloignent de la Porte des étoiles.

EXT — PRAIRIE — JOUR

Depuis les jumelles, on peut observer une prairie.

JACKSON Y'a aucun signe de vie humaine.
TEAL'C Ce pourrait être une espèce de zone interdite.
JACKSON Aucune trace de vie.
TEAL'C C'est sûrement une zone abandonnée.

On entend un bruit distant d'aboiement.

CARTER Attendez, j’entends quelque chose. On dirait... des chiens.
CARTER Attendez, j'entends du bruit. On dirait des... chiens.

O'Neill regarde à nouveau au travers des jumelles. Le son des aboiement devient plus fort. Tout à coup, quelqu'un apparait, courant depuis une colline. Il regarde derrière lui. Les aboiement s'intensifient.

Il s'agit d'un adolescent, avec des cheveux longs et lisses, vêtu de manière exotique. Il hurle alors qu'il fuit ; quatre gros chiens apparaissent aussi, le pourchassant. Ils bondissent sur le garçon, attrapant ses vêtements.

ABU Ahhhhh ! Ahhhhh!
ABU Ahhhhh ! Ahhhhh!

O'Neill lâche ses jumelles.

O'NEILL C'est un gamin. Il va se faire dévorer. Faut intervenir !

SG-1 se dirige vers le jeune garçon en fuite. Abu s'arrête, entouré par les chien. Les chiens commencent à bondir sur lui, tirant ses vêtements.

ABU Non ! Au secours ! Non ! Aidez-moi ! Ahhhh !
ABU Aïïïïeeee ! Ahhhhh ! Aïïïïeeee ! Lâchez-moi !

Abu tombe sur ses genoux par la force des chiens qui le tirent.

ABU Ahhhhh ! Ahhhhh ! Au secours !
O'NEILL (s'agitant et tirant en l'air) Hé ! Fichez le camp !
ABU Ahhhhh ! Ahhhhh ! Lâchez-moi !
O'NEILL (s'agitant et tirant en l'air) Allez ! Fichez le camp ! Allez !

Surpris, les chiens se retournent et s'enfuient. Abu se redresse et se tourne pour voir ses sauveteurs. Teal'c et Carter passent devant lui pour chasser les chiens. O'Neill et Jackson s'arrêtent devant lui.

O'NEILL Ça va ?
O'NEILL Ça va ?

Abu semble confus.

O'NEILL Ça... va ? Ça...
ABU Oui, ça va. Grâce à vous. Mais pardonnez-moi. Je suis Abu des Shavadaï.
JACKSON Shavadaï ?
ABU Le peuple de la steppe.
JACKSON Eh bien... Bonjour ! Je suis, euh... Daniel Jackson. Voici...
O'NEILL Jack.
JACKSON Jack.
ABU Vous n'êtes pas... du peuple de la rivière.
O'NEILL Euh, non.
JACKSON Nous sommes... Nous sommes des voyageurs venant de très loin.
ABU De la Mer d'Ogada ?
O'NEILL (fait une pose, puis approuve) Cer... Certainement.
ABU (sourit) Nous n'avons jamais rencontré quelqu'un d'aussi loin. Vous serez doublement bienvenus dans le camp de mon père.
JACKSON (montre ses équipiers qui s'approchent derrière le garçon) Voici Teal'c, et voici le professeur Carter.
TEAL'C Les chiens sont partis.
CARTER Pour l'instant.
O'NEILL Rien de cassé ? Vous... blessé ? Mordu ?
ABU Non ! Ca va, je vais bien ! Heureusement que vous étiez là ! Mais je m’présente, Abu de la tribu Shavadaï !
JACKSON Shavadaï ?
ABU Le peuple de la steppe.
JACKSON Eh bien... Bonjour ! Je m'appelle Daniel Jackson, et voici...
O'NEILL Jack.
JACKSON Jack.
ABU Des étrangers ? Vous n'êtes pas le peuple des rivières ?
O'NEILL Euh, non, euh...
JACKSON Nous sommes des voyageurs. Notre pays est très loin d’ici.
ABU Vers l’Océan d’Ogada ?
O'NEILL (fait une pose, puis approuve) Euh... oui, par là, oui.
ABU (sourit) Nous n’avons jamais rencontré des tribus aussi éloignées ! Mon père sera enchanté de vous recevoir dans son camp !
JACKSON (montre ses équipiers qui s'approchent derrière le garçon) Voici Teal'c, et le capitaine Samantha Carter.
TEAL'C Les chiens sont partis.
CARTER Pour l'instant.

Abu semble choqué lorsqu'il voit l'apparence de Carter. Il baisse sa tête et s'éloigne d'elle, se déplace et se cache à moitié derrière O'Neill.

ABU C'est une femme ?
O'NEILL Oh, ouais.
CARTER Est-ce... Est-ce que j'ai quelque chose qui sort du nez, ou bien...
ABU On dirait une femme.
O'NEILL On dirait, oui.
CARTER Qu’est-ce qu’il y a ? J’me suis mis de la boue sur le menton ou quoi ?

Carter s'avance ; Abu ne la regarde pas. Jackson observe l'attitude d'Abu, puis se déplace pour se mettre devant Carter.

JACKSON (à Carter) Il semble vraiment contrarié. Ce doit être une espèce de chose culturelle.
JACKSON (à Carter) Il a l’air troublé. Je présume que c’est un problème de choc culturel. Demandez-lui !

Carter est étonnée, puis se place devant Abu.

ABU Non ! Je ne peux pas vous regarder !
CARTER OK, maintenant je suis blessée.
ABU Non ! Je n’dois pas vous regarder !
CARTER Je vais finir par m’vexer.

On entend un bruit de sabots, puis trois chevaux arrivent au sommet de la colline où Abu est apparu. Les trois portent des cavaliers. Abu lève les yeux.

CAVALIER Shomo ! Abu !
ABU (à O'Neill, avec désespoir) Vous devez la prendre. Vous devez la prendre et partir ! Allez !
CAVALIER Yola, Abu !
ABU (à O'Neill, avec désespoir) Il ne faut pas qu'ils la voient ! Emmenez la femme et partez ! Partez ! Allez-vous en !

Jackson et Teal'c se tiennent aux côtés de Carter, d'Abu et O'Neill lorsque les cavaliers galopent vers eux. Abu accourt vers les nouveaux-venus pour les accueillir.

ABU Raga ! Raga ! Ces personnes... elles sont de la Mer d'Ogada
CAVALIER (incrédule) L'un d'entre eux est une femme ?
ABU Oui.
JACKSON (étonné) Colonel, je pense que ces personnes sont des Mongols.
O'NEILL C'est une bonne nouvelle ?
CARTER Daniel, dites-moi ce que j'ai mal fait pour que je règle ça.
ABU Raga ! Paix mes frères ! Ce sont des amis ! Ils viennent de l'Océan d'Ogada !
CAVALIER (incrédule) Il y a une femme parmi eux ?
ABU Oui.
JACKSON (étonné) Étonnant, ils ont vraiment le type mongols.
O'NEILL Et c'est une bonne nouvelle ?
CARTER Vous avez une idée de ce que j’ai pu faire de si offensant ?

Le cavalier descend de cheval et s'approche de l'équipe. Abu se met en travers de lui, essayant de le retenir.

ABU (plaidant) Non, Non... Non, laissez-les partir.
ABU (plaidant) Non ! Non ! laissez-les partir !

Jackson se dirige vers l'homme, regardant Carter.

JACKSON Il a raison. Nous allons la prendre avec nous et partir.
JACKSON On s'en va, d'accord ? On prend la femme et on s'en va !

Le cavalier tire son épée, poussant Abu et Jackson de côté. Le deuxième cavalier tire aussi son épée tandis que le troisième prend son arc et arme une flèche en direction du groupe. Jackson, Teal'c, O'Neill et Carter se tiennent sur place, le regard sombre.

FIN DU PREAMBULE
GENERIQUE
EXT — PRAIRIE — JOUR

Il semblerait que l'on arrive à une confrontation, jusqu'à ce qu'O'Neill dégaine son arme de poing et tire en l'air. Les chevaux sont effrayés, surpris par le son émis ; les cavaliers tentent par tous les moyens de maîtriser leur monture. O'Neill agite son arme, un sourire au coin des lèvres. Le premier cavalier pousse Abu, mais Teal'c a sa lance goa'uld alignée vers eux, O'Neill a son pistolet pointé dans leur direction et Carter les tient en joue avec un MP-5.

Un autre cheval portant un homme arrive au sommet de la colline.

MOUGHAL Yollo aye !
MOUGHAL Yollo aye !

Le cheval galope alors vers le groupe. Alors qu'il s'approche, les cavaliers se tournent vers lui et baissent leurs armes. L'homme s'arrête entre les deux groupes. Abu s'approche de lui et tend sa main vers lui.

MOUGHAL Mon fils. Comme tu ne revenais pas, j'ai craint que tu ne sois mort.
ABU Je serais dans l'estomac des chiens à l'heure actuelle, s'ils n'avaient pas été là.
MOUGHAL Mon fils... Comme tu ne revenais pas, je t'ai cru en danger.
ABU Je m'serais fait manger par les chiens... s'ils ne m'avaient pas sauvé.

Il pointe du doigt SG-1. Moughal regarde l'équipe ; ils baissent doucement les armes et la garde. Il regarde ses hommes en les désapprouvant.

MOUGHAL Est-ce là une manière d'accueillir un étranger ?
CAVALIER N°1 Celui-là... (Il pointe Carter) ... est une femme.
O'NEILL Quel sens de l'observation.
ABU Père, ils viennent de la Mer d'Ogada ; ils ne connaissent pas nos voies.
MOUGHAL (d'un air grave) La loi est la loi.
(à O'Neill) Quelle sorte d'arme est-ce donc ?
CARTER C'est une arme à feu. Elle tire comme votre arc tire une flèche.
MOUGHAL (en colère) Elle parle, elle meurt ! Fils !
MOUGHAL Est-ce là une manière d'accueillir un étranger ?
CAVALIER N°1 L'un d'entre eux... (Il pointe Carter) ... est une femme.
O'NEILL Drôlement observateur.
ABU Père, ils vivent par delà l'océan ! Ils ne connaissent pas nos règles.
MOUGHAL (d'un air grave) La loi est universelle.
(à O'Neill) Vos sarbacanes me paraissent bien lourdes.
CARTER En fait, ce sont des armes à feu. Elles envoient des billes de plomb aussi vite que la lumière.
MOUGHAL (en colère) Elle ose parler ! Qu’elle meure ! Tuez-la !

Abu s'agrippe au cheval de son père, tenant sa main pour arrêter les guerriers.

ABU Non ! Non ! Elle a sauvé ma vie.
ABU Non ! Non, elle m'a sauvé des chiens !

Moughal fixe Carter, qui elle-même le fixe aussi.

MOUGHAL Une femme... a sauvé une vie ? La sienne ne peut pas être prise. Maintenant, vous êtes mes invités. Si vous voulez voyager dans ce pays, vous devez apprendre nos voies.
CARTER (à ses coéquipiers) Je pense que devrions juste repartir tant que nous y sommes.
JACKSON Si nous apprenons leurs coutumes tout ira bien. C'est une occasion incroyable d'étudier une culture ancienne de près.
MOUGHAL Quand une femme... sauve la vie d'un homme,... on doit respecter la sienne. Étrangers, vous êtes les bienvenus chez moi. Mais si vous devez traverser nos terres, il vaut mieux que vous appreniez nos rituels.
CARTER (à ses coéquipiers) En ce qui me concerne, je n’ai pas tellement envie de m’éterniser.
JACKSON Il suffit d’apprendre leurs règles et il n’y aura plus rien à craindre. C’est quand même une occasion inespérée d’étudier une culture disparue.
EXT — VILLAGE DE MOUGHAL — JOUR

Des tentes colorés sont alignées dans une prairie. Des feux brûlent à côté des tentes. Des lamas broutent à côté du camp. SG-1 s'approche du village, marchant à côté des cavaliers. Abu marche avec eux.

VILLAGEOIS (V/O) Ils reviennent ! Ils ont trouvé Abu !
VILLAGEOIS (V/O) Ils sont revenus ! Ils ont trouvé Abu !

Une femme soulève un voile de tente, porte les yeux sur Abu et sourit avec soulagement. Abu lui fait un signe du bras. Accrochant un voile sur son visage, de manière à ce que seuls les yeux soient visibles, elle sort de la tente et accourt vers le groupe qui approche.

VILLAGEOIS Abu ! Abu ! Abu !
ABU Mère !
VILLAGEOIS Abu ! Abu ! Abu !

La femme serre Abu dans ses bras. Plusieurs autres femmes sortent de derrière les rideaux, s'approchant des visiteurs avec curiosité. Les villageois sont fous de joie et rient de bon cœur. Une femme prend Carter et la dirige vers une grande tente. Jackson, Teal'c et O'Neill suivent.

INT — TENTE DE MOUGHAL — JOUR
JACKSON C'est incroyable. Euh, les Mongols qui se sont installés en Chine persique se sont adaptés aux coutumes locales. Mais il y avait une tribu, les Chagataï, qui ont conservé le mode de vie traditionnel des nomades de la steppe. Peut-être que ces Shavadaï sont leurs descendants. Je veux dire par là... euh... ce camp pourrait littéralement appartenir à Gengis Khan. C'est une démonstration vivante d'un mode de vie qui est éteint depuis... neuf cents ans.
JACKSON C'est extraordinaire ! Les Mongols qui s’étaient implantés en Chine finirent par adopter les coutumes locales mais il y avait une tribu, les Chagataï, qui a continué à vivre selon le mode nomade ! Les Shavadaï pourraient bien être leurs descendants... D’ailleurs, ce camp correspond tellement à l’image que nous avons de leur façon de vivre que je m’attends presque à croiser Gengis Khan... Nous sommes revenus neuf cents ans en arrière.

Moughal arrive et rentre dans la tente.

MOUGHAL Ah ! S'ils vous plait, asseyez-vous.
MOUGHAL Vous êtes là... Et bien, asseyez-vous...

Il donne son couvre-chef à sa femme et sourit.

MOUGHAL Maintenant, nous pouvons parler.
CARTER Euh, bien, parc'que je... je ne comprend toujours pas ce qui est arrivé là-bas.
MOUGHAL Au sein de notre peuple, c'est la mort pour une femme qui montre son visage en public.
MOUGHAL Vous pouvez parler maintenant.
CARTER Euh... c'est gentil. Surtout que je n'ait toujours pas compris quel mal j'ai fait.
MOUGHAL Au sein de mon peuple, c'est la mort pour la femme qui montre son visage en public.

Carter hausse les sourcils en désaccord.

ABU Ou qui porte les habits d'un homme.
MOUGHAL Les anciennes lois pèsent lourdement ; C'est bien que vous ayez sauvé Abu des chiens. Cela m'a donné un moyen d'empêcher votre mort.
ABU Ou qui porte un habit d'homme.
MOUGHAL Les vieilles valeurs sont profondément ancrées... C’est une chance que vous ayez protégé mon fils... Ça m’a donné un prétexte pour les empêcher de vous tuer.

Moughal s'installe sur un fauteuil de chef de tribu. Abu s'installe au pied de son père.

CARTER Euh, merci pour ça.
MOUGHAL Bientôt, les anciennes lois... ahh... les anciennes voies n'auront plus de raison d'être. Le commerce remplacera un jour la guerre. Voici l'avenir. Nous avons les chevaux et les chameaux les plus forts et les plus rapides. La laine la plus fine...
ABU (regardant son père et levant un doigt) Et des médecines. Des drogues d'une puissance sans pareille.
O'NEILL Oh, nous avons quelques drogues sensass de notre cru.
CARTER Et bien, euh... Colonel... Beaucoup de percées en médecine viennent des montagnes, et des... des jungles. Nous devrions vraiment voir ce qu'il a.
CARTER Et bien... je vous remercie.
MOUGHAL Un jour, toutes nos coutumes et nos vieilles croyances tomberont en désuétude. Le commerce remplacera la guerre. L’avenir sera une ère d’échange, nous avons déjà les chevaux les plus rapides, les laines les plus douces, les soies les plus fines...
ABU (regardant son père et levant un doigt) Et la médecine... des potions d’une puissance redoutable.
O'NEILL Oui, nous aussi on a pas mal de médicaments assez puissants.
CARTER Vous savez, même chez nous un grand nombre de médicaments sont élaborés à base de plantes et de décoctions. Je pense qu’ils ont beaucoup de chose à nous apprendre.

O'Neill acquiesce.

ABU Je vais vous montrer. Suivez-moi.
ABU Tout vient des montagnes. Suivez-moi.

Carter commence à se lever pour suivre Abu mais les paroles de Moughal l'arrêtent net.

MOUGHAL J'ai bien peur... que vous ne puissiez sortir tant que vous n'êtes pas proprement vêtue.
CARTER (incrédule) Proprement vêtue ?
JACKSON Euh, vous devriez probablement faire ce qu'ils veulent. Hum, les anthropologues le font tout le temps. Ils... s'habillent et vivent comme le peuple qu'ils étudient.
CARTER Eh bien, je ne suis pas anthropologue.
O'NEILL (souriant) Aujourd'hui vous en êtes une.
MOUGHAL J'ai peur que vous ne puissiez sortir avant d’avoir passé une tenue mieux adaptée à votre condition.
CARTER (incrédule) À ma condition ?
JACKSON Il a raison. C’est une question de sécurité. Et... les anthropologues disent que c’est capital de s’habiller et de vivre comme les tribus qu’on étudie.
CARTER Mais... je n'ai jamais été anthropologue, moi.
O'NEILL (souriant) Maintenant vous l’êtes, ha, ha !

O'Neill rit en se levant, tapotant Carter sur l'épaule. Carter fait la moue lorsqu'elle regarde son épaule.

Teal'c, O'Neill et Jackson sortent de la tente, suivant Abu. Carter suit l'une des femmes. Elle est amenée dans une arrière-cours formée par les dos de plusieurs tentes. Dedans, des femmes remplissent différentes tâches ménagères, leur visage découvert. Elles se lèvent pour entourer Carter, curieuse.

EXT — VILLAGE — JOUR

Jackson, O'Neill et Teal'c regardent Abu parler. Un homme se trouve assis devant eux, le haut de son torse exposé. Il a une blessure en voie de guérison juste au dessous de son omoplate.

ABU J'ai utilisé la médecine sur cette blessure provenant d'une flèche enflammée, lors d'un récent accrochage. L'épaule était sérieusement brûlée. Depuis le moment où j'ai commencé le traitement, il n'y avait plus de douleur.
JACKSON Ce pourrait être un anesthésique que nous n'avons jamais vu avant.
O'NEILL Nous devrions en prendre un échantillon et l'analyser.
JACKSON Ouais.
ABU Nous avons des pommades contre la douleur. Par exemple, cet homme a reçu une flèche enflammée en pleine poitrine, il était gravement brulé mais dès l’instant où j’ai appliqué la pâte, la douleur a disparu.
JACKSON Peut-être une plante analgésique inconnue chez nous.
O'NEILL On devrait en prendre pour l’analyser.